<br><br><div class="gmail_quote">2010/5/13 Christophe Jacquet <span dir="ltr"><<a href="mailto:christophe.jacquet@gmail.com">christophe.jacquet@gmail.com</a>></span><br><blockquote class="gmail_quote" style="margin: 0pt 0pt 0pt 0.8ex; border-left: 1px solid rgb(204, 204, 204); padding-left: 1ex;">

Ça ne me semble pas exact. Il faudrait dire « choisir entre accepter<br>
ODBL et voir disparaître leurs contributions ainsi que celles des<br>
personnes qui ont travaillé avec eux »<br></blockquote></div><br>Je ne vois pas d'où tu tires cette conclusion. Je n'ai jamais vu ou que ce soit le moindre commentaire ou analyse qui étaierait tes propos. Je pense que malgré une certaine incertitude, il n'y a pas de risques majeurs a mes yeux. Toutes les personnes qui parlent de quantité de données effaces jusqu'à présent ne sont jamais venus avec la moindre analyse juridique, alors que la fondation emploie justement des avocats pour éviter tous ces problèmes.<br>
De plus, a partir du moment que les données ont été modifiées plusieurs fois, on tombe sous le coup d'une base de donnée dérivée et donc la question ne se pose plus vraiment. Il y a toute une série d'implication comme quoi le passage de la version 3 a 5 n'est possible que parce que 4 ait été existé, ce qui n'est clairement pas le cas dans pas mal de cas. <br>
Paradoxalement, le débat actuel n'est possible que justement parce que la fondation tient a ce que les choses soient claires et qu'il n'y ait pas de doute. Par définition, les termes de contribution fait que effectivement la fondation contrôle toutes les données. En théorie, elle pourrait se passer de l'accord des contributeurs pour passer en ODBL.C'est pour ça que la fondation ne posera la question qu'aux contributeurs "actifs" (non ce n'est pas encore défini, et ça ne sert a rien de partir sur des hypothèses ridicules puisque la fondation cherche avant tout a faire accepter la licence mais elle n'a pas besoin de l'accord si elle voulait).<br>
Même ceux qui se revendiquent PD comme Richard Fairhurst ou Frederik Ramm ne voient pas de problèmes a cette nouvelle licence. A part le coté Produced work, c'est la même chose que le CC-BY-SA mais base sur le droit des bases de données européen permet justement de bien mieux protéger OSM en tant que tel. Les droits d'auteurs ne s'appliquent pas a une base de donnée, puisque c'est une collection de fait et qu'on ne peut pas avoir de fait avec des droits d'auteurs. En théorie, la licence CC-BY-SA ne protège pas OSM et si une société voulait prendre un avocat et défendre ce point, il n'est pas impossible qu'elle gagne. Il y a fort a parier qu'un juge utiliserait les lois sur les bases de données mais on ne peut pas être sur d'où la nécessité de la nouvelle licence.<br>
Ce passage partiel a l'ODBL ne change donc rien a part simplifier toutes nouvelles contributions et éviter d'éventuels conflits.<br><br>Emilie Laffray<br>