Sondage rempli.<br><br><div class="gmail_quote">Le 1 février 2012 18:07, Philippe Verdy <span dir="ltr"><<a href="mailto:verdy_p@wanadoo.fr">verdy_p@wanadoo.fr</a>></span> a écrit :<br><blockquote class="gmail_quote" style="margin:0 0 0 .8ex;border-left:1px #ccc solid;padding-left:1ex">
Que l'IGN continue à vendre ses cartes imprimées grand format (A0) ne<br>
me choque pas. C'est un service qui n'est pas destiné à être gratuit<br>
et a aussi un coût (ne serait-ce que pour l'impression et<br>
l'expédition), sur lequel il peut faire un petit bénéfice.<br>
<br>
Mais l'essentiel des revenus de l'IGN sera dans la vente d'études<br>
détaillées sur un terrain ou une zone, et sur les services<br>
informatiques destinés à l'intégration ou la conversion de données<br>
tierces pour les géolocaliser. L'IGN peut donc facturer l'envoi de ses<br>
géomètres sur le terrain, avec les matériels de précision. Il peut<br>
aussi cartographier des éléments qui ne sont pas accessibles aux<br>
satellites avec une précision suffisante, tel que des données liées au<br>
relief et la géologie, voire sous-terraines...<br>
<br>
Le territoire est aussi être remis à jour dans un calendrier<br>
prédéfini. Ceux qui veulent une mise à jour prioritaire ou plus<br>
fréquente que ce que demande la loi, peuvent l'acheter (et en garder<br>
une utilisation exclusive pendant un temps limité, jusqu'à la date<br>
limite où les mises à jour doivent être rendues publiques). Par<br>
exemple des données de suivi au jour le jour de l'avancée de certaines<br>
pollutions, ou les évolutions du terrain suite à une catastrophe<br>
naturelle, des données à usage agricole (qui peuvent agréger aussi des<br>
données collectées par Météo France ou d'autres services<br>
météorologiques, géologiques, épidémiologiques, et diverses ressources<br>
naturelles...).<br>
<br>
L'IGN peut aussi vendre des certifications de matériels de mesure<br>
(pour vérifier la conformité des référentiels utilisés, ou la<br>
précision suffisante des algorithmes de calcul utilisés), ou encore<br>
des certifications de compétences, des formations et conférences; il<br>
peut vendre aussi sa capacité de calcul, des prestations d'hébergement<br>
pour des données tierces (sécurisées) liées aux infos publiques. Et il<br>
peut vendre aussi des prestations de recherche.<br>
<br>
Il peut vendre aussi des données historiques (celles qui n'ont pas été<br>
libérées et qui ne sont pas encore tombées dans le domaine public),<br>
des données acquises sous licence depuis d'autres pays (là où il n'a<br>
pas de mission de service public), et sous licence (avec autorisation)<br>
des données privatives de certaines installations ou réseaux privés<br>
pour lesquelles il agit comme prestataire pour la revente de ces<br>
données associées (pas intégrées) au données publiques de<br>
géolocalisation. Il peut vendre aussi des prestations aux pays<br>
étrangers.<br>
<br>
Ça fait plein de choses à faire et à vendre, qui ne sont pas toutes<br>
*nécessairement* dans sa mission de service public payé par nos impôts<br>
(dotations de annuelles budgétaires de fonctionnement ou<br>
d'investissements), et qui permettent aussi d'alléger la facture<br>
publique du maintien des services et employés (salaires, retraites,<br>
cotisations sociales) de l'IGN par l'Etat.<br>
<br>
Et même un service public qui est tenu de fonctionner de façon<br>
permanente pour être accessible (au public ou aux sociétés<br>
commerciales) n'est pas nécessairement gratuit pour ceux qui veulent y<br>
accéder (il y a plein de missions de service public qui sont tenues<br>
par des sociétés privées en échange du paiement d'une redevance pour<br>
les régies qu'elles exploitent : elles sont tenues par contrat ou par<br>
la loi de fournir des données, mais restent libres d'en collecter et<br>
exploiter d'autres et de les revendre): les dotations publiques ne<br>
payent pas tout et souvent ne suffisent pas. Ces services publiques<br>
produisent leur propre valeur ajoutée et n'ont souvent pas d'autre<br>
choix que de le faire s'ils veulent fournir la qualité de service<br>
attendue.<br>
<div class="im HOEnZb"><br>
> Heureusement que j'ai dis que je trollais sinon on en aurait eu pour quinze<br>
> pages ! Je ne vois pas oèu j'ai mentionné le fait que l'IGN n'avait rien à<br>
> nous apprendre et n'avait que ses agents n’avaient qu'une vision<br>
> commerciale.<br>
><br>
> Et puis pour leur défense, l'IGN à libéré géofla...<br>
><br>
> En ce qui me concerne, je n'ai qu'une hâte, c'est de pouvoir avoir une carto<br>
> similaire au scan 25 pour randonner sur le territoire Français sans avoir à<br>
> débourser 11 € pour quelques km²...kilomètres carrés financés pourtant (en<br>
> partie) par les deniers publics. A quand un service d'impression des données<br>
> OSM au format A1/A0 sur le secteur désiré ?<br>
<br>
</div><div class="HOEnZb"><div class="h5">_______________________________________________<br>
Talk-fr mailing list<br>
<a href="mailto:Talk-fr@openstreetmap.org">Talk-fr@openstreetmap.org</a><br>
<a href="http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr" target="_blank">http://lists.openstreetmap.org/listinfo/talk-fr</a><br>
</div></div></blockquote></div><br>