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<meta content="text/html; charset=ISO-8859-1"
http-equiv="Content-Type">
</head>
<body bgcolor="#FFFFFF" text="#000000">
Le 09/05/2012 15:35, Christian Rogel a écrit :
<blockquote
cite="mid:2E1CF37F-0202-4BB3-9BCA-B999EF3D8C04@club-internet.fr"
type="cite"><br>
<div>
<div>Le 9 mai 2012 à 12:52, <a moz-do-not-send="true"
href="mailto:mavier@no-log.org">mavier@no-log.org</a> a
écrit :</div>
<blockquote type="cite">
<div><font class="Apple-style-span" color="#000000"><br>
</font><br>
étant directement concerné*, je rebondis sur ta question
avec deux points <br>
de vue différents sur ta question :<br>
<br>
- du point de vue de la cartographie d'OpenStreetMap, comme
le dit<br>
Christian, le positionnement des fouilles préventives
(ex-fouilles de<br>
sauvetage) n'a pas d’intérêt dans le sens où il s'agit d'une
opération<br>
temporaire, le plus fréquemment limitée à quelques
semaines/mois.<br>
<br>
- du point de vue des archéologues, la diffusion de ces
données alors<br>
que peuvent favoriser les risques de pillage sur l'emprise
lorsque les<br>
opérations ne sont pas achevées et sur son environnement
direct pendant<br>
et après.<br>
<br>
* pas archéologue, mais travaillant avec eux.<br>
</div>
</blockquote>
</div>
<br>
<div>Les périmètres des fouilles préventives sont, généralement,
connus, au moins</div>
<div>par la presse locale, car, il sont l'objet d'un contrat entre
un aménageur public ou privé.</div>
<div>Ces fouilles durent typiquement de 3 mois à 1 an.</div>
<div>Leur faible durée ne justifie pas, à mon sens, de les
indiquer.</div>
<div><br>
</div>
<div>Il existe aussi les fouilles programmées qui peuvent durer
plusieurs années.</div>
<div>Une grotte de borde de mer a ainsi été scellée chaque automne
par un grand</div>
<div>panneau ouvrant pendant plusieurs années.</div>
<div>Comme, il s'agit d'une situation non permanente, le taggage
n'est pas non plus</div>
<div>souhaitable.</div>
<div><br>
</div>
<div>Je faisais allusion sur la liste OSM Bretagne à des données
archéologiques </div>
<div>confidentielles : il s'agit de zones dans lesquels divers
recoupements, permettent</div>
<div>de supposer des vestiges archéologiques.</div>
<div>Ces données ne sont connues que des services archéologiques
et soumises à</div>
<div>l'obligation de confidentialité.</div>
<div><br>
</div>
<div>Le tag OSM : "historic/archeological_site" concerne donc les
"parcs archéologiques" et</div>
<div>autres méthodes de conservation sur place des vestiges, avec
une ouverture</div>
<div>éventuelle au public.</div>
<div><br>
</div>
<div>Christian R.</div>
<div>Qui a fréquenté nombre d'archéologues.</div>
<div><br>
</div>
</blockquote>
Bonsoir,<br>
Il me semblait que le sujet de cette discussion était le manque de
traçabilité de ces emprises. <br>
Je m'excuse d'insister, mais la définition du tag OSM ne définit en
rien la nature de ces tracés (quelle est leur source?!) ; tout comme
les différentes opérations de terrain ne correspondent pas aux mêmes
objectifs.<br>
<br>
D'une part, sans la source de vos données vous enlever à celles-ci
la notion de fiabilité et vous perdez en pertinence d'information,<br>
D'autre part, la représentation de vos données en tant que point ou
surface peut impliquer une échelle d'interprétation propre.<br>
<br>
Autrement dit, selon le producteur de cette donnée archéologique et
le receveur de celle-ci, vous ne définissez pas les mêmes besoins
sur cette même information, elle-même définit par son contexte, ici,
la ville de Brest, sans parler de la temporalité. Tout dépend bien
de votre finalité cartographique, elle-même dictée par la nature de
ses données, donc il faut au départ connaître leur source, si l'on
veut, au final, représenter une réalité tangible.<br>
<br>
Dans le cas de ces "mystérieux" tracés de Brest, je suis d'avis que
si la source des données n'est pas précisée, il serait plus prudent
de les retirer d'OSM pour éviter toute dérive (comique) précédemment
évoqué... <br>
<br>
-- Alexia<br>
<br>
</body>
</html>