Est-ce utile que tous les utilisateurs soient "hautement actifs" ? Le but du projet n'est pas là mais bien d'avoir de nombreux contributeurs qui font chacun un peu de travail, sur ce qu'ils savent et voient autour d'eux. Pour multiplier les sources, et permettre un vrai contrôle communautaire et pas QUE par des robots.<div>

<br></div><div>Le pourcentage de contributeurs hautement actifs parle peu, et il est normal qu'il soit assez bas (il a été beaucoup trop haut). Si les inscrits viennent pendant une semaine ou deux découvrir le projet et cartographier ce qui est à leur porte ou les rares endroits où ils vont (là où ils voient des choses changées ou qui manquent) ça sera très bien pour OSM !</div>

<div><br></div><div>Il me parait donc mieux pour le projet de compter les inscrits qui ont réellement contribué quelquechose. On estime en moyenne que chacun dans le monde n'a pas visité plus de 17 villes dans sa vie, et vit dans le kilomètre carré qui est autour. Si on doit cartographier l'existant et pas les endroits où on a été il y a quelques mois ou plus, ce nombre tombe à à moins de 5 lieux, avec de nombreux lieux communs à beaucoup de monde. Cela donne à chaque visiteur l'opportunité de cartographier 1 ou 2 lieux réduits (chez eux d'abord, ensuite de temps en temps autour de leur travail ou école, et quelques personnes de leur famille un peu éloignée qu'ils ne voient pas assez souvent pour repérer ce qui change : ils savent juste à peu près où ils vont). Après, ils vont en vacances parfois 1 fois dans l'année, mais pas assez longtemps pour bien connaitre les lieux. Ils ne les cartographient pas mais utilisent les cartes faites par d'autres pour tenter de se repérer.</div>

<div><br></div><div>Si on a 1 million d'inscrits, très inégalement répartis dont plus de la moitié en Europe, qui cartographient **au mieux** 1 km² en tout, pendant une semaine ou deux d'activité, puis ensuite juste quelques POIs, ça fait tout de même un paquet de données très denses en Europe, dont une moitié au moins sera contrôlée plusieurs fois dans l'année. Il reste ensuite les très gros contributeurs (mais qui sont obligés de faire des choix et oublient des tas de choses qu'ils peinent à contrôler).</div>

<div><br></div><div>OSM devrait cependant croitre pour atteindre (en Europe au moins) près de 100 millions d'inscrits. On en est encore loin mais les courbes sont très encourageantes. Ce qu'il faut mesurer c'est le temps que mettent les nouveaux venus avant de commencer à contribuer utilement des données qu'on garde : mesurer le nombre d'objets ou d'attributs ajoutés ou modifiés (et non annulés par quelqu'un d'autre dans le mois qui suit et non signalé comme "à problème" sérieux dans un outil de suivi qualité comme Osmose, en ignorant les problèmes mineurs). Cette moyenne calculée par utilisateur devrait être mesurée car elle indique la facilité qu'ont les nouveaux à entrer dans le projet pour y contribuer utilement. Si cette moyenne se dégrade, les outils sont trop peu accessibles ou la complexité d'utilisation s'accroit avec les nouvelles règles qui viennent d'ajouter avec le temps mais trop mal expliquées, et pas contrôlées automatiquement par les outils utilisés : il faut développer alors les outils, comme les groupes d'assistance et de formation.</div>

<div><br></div><div>OSM est dans la même problématique ici que Wikipédia, sauf que le projet OSM permet beaucoup plus de traitements automatisés pour le contrôle de qualité : il y a beaucoup moins de subjectivité possible et des tas de recoupements croisés possibles pour les informations, avec des sources très fiables et à jour, même si elles ne couvrent pas tout.</div>

<div><br></div><div>De plus on repère beaucoup plus facilement les aberrations sur une représentation graphique que sur un texte à lire ; souvent les anomalies sautent aux yeux tellement on peut faire de recoupements. Ce n'est pas aussi facile dans OSM de glisser des infos imperceptiblement fausses, au moins sur bon nombre d'infos essentielles (pour certaines infos dificiles à vérifier, on peut se passer de les mettre dans OSM et utiliser plutôt les liens de ref:* externes vers les sources que la communauté juge relativement fiables.</div>

<div><br></div><div>Sinon les questions se poseront sur :</div><div><br></div><div>  - le micromapping (est-ce que le côté ouest de ce mur est peint en blanc ou en jaune, est-il construit en parpaings ou en briques ? Est-ce que la marche au pied de la porte ou du trottoir fait plus ou moins de 5 centimètres quand elle fait réellement juste moins de 10 cm variable selon le point de mesure sur la marche ? Est-ce que tel magasin vend CE produit, quel sont ses horaires d'ouverture et vais-je trouver à coup sûr la porte ouverte si j'y vais ? Est-ce que cet arbre est bien un châtaignier comme les autres à côté ou bien un marronnier ? Est-ce que cet abri bus est en assez bon état pour y être à sec ? Combien de temps vais-je attendre dans cette station de taxi selon le monde qui doit y être déjà ?)</div>

<div><br></div><div>  - sur les éléments qualitatifs très subjectifs et dépendant de celui qui fait l'analyse (est-ce que ce vendeur est fiable ? L'accueil est-il agréable ? Le revêtement est-il de qualité suffisante ? Le site, en l'absence de tout classement officiel pour sa protection, est-il "joli" ou "remarquable" ? Cette zone est-elle, selon un critère non précisé et sur une étendue non précisée non plus, jugée "sûre" ? et toute "description" d'un lieu en un seul paragraphe où la pertinence d'un choix arbitraire d'éléments est difficile à établir), en l'absence de données d'un organisme reconnu de certification ou de labellisation donnant un logo, un certificat, un diplôme, ou un rapport d'audit vérifiable et sourçable.<br>

</div><div><br></div><div>  - les données qui sont valables très peu de temps (qui changent tous les jours voire plusieurs fois par jour comme le trafic, les manifestations, ou la survenance de certains accidents et dangers temporaires qui ne modifient pas durablement l'infrastructure, et tout ce qui est météorologique et non climatologique), ce qui rend difficile tout contrôle comparatif ultérieur et oblige à des mises à jour permanentes et des retours en arrière. OSM n'est pas taillé pour ça et il vaut mieux faire une liaison vers un service externe spécialisé compétent dans un secteur géographique limité.</div>

<div><br></div><div>- et sur le domaine strictement privé réservés par la loi, qui n'a pas sa place dans le projet (mais certaines automatisations sont aussi possibles dans ce domaine : j'ai parlé déjà des listes noires non publiées, empêchant l'introduction ou la réintroduction de certaines données, y compris celles qui ont du être masquées suite à une plainte reçue ou à une injonction judiciaire)</div>

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