Note: "gsw=alémanique" inclue aussi l'alémanique helvétique (parlé en Suisse), qu'on ne doit pas confondre avec l'allemand helvétique, ni les Suisses allemands (les habitants de Suisse parlant une des variétés de l'allemand) On entend souvent l'expression « la Suisse alémanique » pour désigner toute la région de Suisse où une variété de l'allemand est parlée majoritairement sans pour autant que ce soit l'alémanique).<div>

<br></div><div>La langue officielle allemande parlée en Suisse est codée "de-CH" mais diffère en fait très peu de l'allemand standard (de) tel qu'il est parlé en Allemagne (de-DE) ou en Autriche (de-AT).</div>

<div><br></div><div>Les différences mineures entre l'allemand de Suisse et l'allemand d'Allemagne, sont sur des règles de capitalisation parfois différentes, des conventions différentes pour formater les dates ou écrire des nombres, sur la capitalisation ou non du “Ess-Tsett” (nom donné en allemand pour ce qu'on appele en français « S dur », en anglais « sharp S », mais qu'on traduit littéralement en français « SZ », bien que le “Ess-Tsett” allemand a le plus souvent valeur de double S, contrairement au hongrois où c'est plutôt l'inverse) L'Allemand du Tyrol (au Sud-Est de la Suisse au nord-est de l'Italie et en majeure partie en Autriche) est en fait difficile à distinguer de l'allemand d'Autriche (de-AT), hormi quelques particularismes lexicaux (et quelques contractions ou simplifications grammaticales dans les déclinaisons ou termes composés accolés où une mutation de consonnes morphémiques s'est produite, plus souvent d'ailleurs dans la partie italienne sous l'influence justement de l'italien : la fréquence des emprunts latins est un peu plus importante dans le Tyrol que le reste de la Suisse, de l'Allemagne ou de l'Autriche, et on a aussi des emprunts plus nombreux de langues d'Europe centrale, y compris des racines slaves, via le hongrois, le tchèque, le slovène).</div>

<div><br></div><div>L'alémanique suisse est parfois aussi appelé "suisse allemand" (à tord), ce qui prète à confusion ; c'est pourtant l'origine du code ISO 639 gsw = "German Switzerland" alors que ce nom anglophone devrait être codé "de-CH" selon BCP 47, le code "de" désignant en fait langue unique avec des particulariités seukement régionales qui ne créent pas de problèmes de compréhensio nmutuelle, les emprunts allant librement d'une variété régionale à l'autre (il ne faut PAS lire les codes langues comme si c'était des abréviations signifiantes, ce sont JUSTE des codes correspondant à une classification linguistique). Mais la norme ISO 639-2 (et encore plus la norme ISO 639-1 plus ancienne) n'est pas exempt de certaines approximations historiques, que seule la norme ISO 639-3 a corrigées en apportant plus de précision d'abord aux familles des langues et en raffinant les anciens codes collectifs considérés comme "macro-langiues" en plan terminologique, mais composées de plusieurs langues au plan lexical et grammatical</div>

<div><br></div><div>(Ces améliorations de ISO 639-3 ne pas prises en compte dans BCP 47 qui continue d'utiliser les codes ISO639-1 plus courts pour raison de compatibilité, quitte à leur ajouter des codes pays, même si BCP 47 accepte maintenant les nouveaux codes ISO 639-3, tant qu'ils ne sont pas considérés comme des alias des codes plus courts... ou parfois plus longs aussi quand ils ajoutent un code pays non nécessaire, par exemple quand BCP 47 a crû traduire au début "gsw" comme un alias de "de-CH", cela a été bloqué de justesse, mais le nom synonyme « suisse allemand » n'a pas été évité, il est juste non reommandé et on préfère lire gsw comme « alémanique ».si gsw avait été défini avec le nom principal « suisse allemand », comme de-CH alors que cela n'a rien à voir, cela aurait été faux pour l'alsacien, et même l'alémanique du Rhénanie allemande, les deux variantes majeures non suisses de l'alémanique auraient alors du être recodés à part dans ISO 639-3).</div>

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