J'ai bien l'impression que tu ne m'as pas lu ou pas compris, tu essaye de démontrer exactement la même chose que moi : que l'Etat n'est pas divisé, mais que l'union des collectivités locales ne couvre pas 100% du territoire de l'Etat.<div>


<br></div><div>De plus je n'ai JAMAIS écrit que le <span style="font-family:arial,sans-serif;font-size:13px">Congrès et et le Gouvernement faisait doublon en Nouvelle-Calédonie. Mais tu sembles confondre l'usage des mots "Congrès" et "Gouvernement" qui ont chacun deux sens distincts mais que tu ne précises pas : l'un au niveau de la République entière, l'autre spécifique à la Nouvelle-Calédonie. </span><span style="font-family:arial,sans-serif;font-size:13px">Cela ne fait pas doublon pour autant, les compétences ne sont pas les mêmes du tout. Les deux Congrès sont compétents au niveau législatifs, les deux Gouvernements sont au niveau exécutif, mais il n'y a pourtant qu'un seul pouvoir régalien.</span></div>


<div><br></div><div>Et sinon tu dis que cela n'a aucun rapport avec OSM. C'est faux justement si les collectivités locales ne couvrent pas TOUT le territoire, que SEUL l'Etat couvre à 100%. Selon ton affirmation on pourrait étendre les communes jusqu'aux frontières des eaux territoriales. On voit bien que cela ne marche pas car elles n'y ont pas de compétence exclusive les unes par rapport aux autres.</div>


<div><br></div><div>Enfin l'ancienne "Union française" (qui était encore en vigueur au début de la Ve République) était bel et bien une fédération d'Etats. Elle n'a disparu qu'après la fin de la décolonisation, la fin de l'Algérie française, et ensuite la départementalisation en outre-mer (création des DOM), et l'octroi du statut des autres territoires d'outre-mer (TOM), lorsque la pleine citoyenneté française a été accordée à tous et que les restrictions de circulation ou d'installation ont été levées sur le territoire de l'Union française devenu alors unique territoire de la République.</div>


<div><br></div><div>Les ROM sont plus récentes (consécutives aux lois de régionalisation des années 1980), et les TOM ont disparu il n'y a que quelques mois pour devenir tous des COM.<br></div><div><br></div><div><div>


Même encore aujourd'hui la Constitution fait encore référence à l'Union française, via le préambule de la Constitution précédente qui énumère les principes retenus à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Formellement dans les textes, l'Union française existe toujours même si elle ne comprend plus qu'un seul Etat, la France, car il n'est pas question de remettre en cause le préambule de la Constitution actuelle, et l'Union française pourrait encore devenir d'actualité pour la Nouvelle-Calédonie, semi-indépendante mais dans une association.</div>


<div><br></div><div>Les formes d'associations de la France ont même été étendues récemment encore dans la Constitution (au départ dans des titres entiers destinés à la Communauté européenne, puis remplacés par ceux de l'Union européenne, et maintenant dans une forme plus générale encore relative à toutes les formes d'association entre Etats souverains qui décideraient de se partager des compétences pour les confier à une structure inter-États comme l'Union européenne, laquelle a pratiquement tous les attributs d'une fédération aujourd'hui, sauf celui d'un Etat souverain par elle-même, notamment en matière de défense et de justice).</div>


<div><br></div><div>Les associations d'Etat concernaient par exemple Monaco (devenu un Etat à part entière seulement sous la présidence de Chirac, même s'il reste une coopération fiscale limitée, imposée à Monaco dans les années 1960 sous De Gaulle), mais encore aujourd'hui avec Andorre. Toutefois la grosse différence avec l'ancienne Union française c'est que ce sont des "libres associations" qui permet à chacun de s'en libérer quand il le voudra sans demander à l'autre (on ne peut pas parler de "sécession" si cela se produit, mais cela ne dispense pas alors des négociations et des compensations, là où ce n'était pas prévu dans l'ancienne Union française, pourtant au sein de l'Union européenne, il n'est plus possible de faire sécession sans dommage sérieux et sans l'avis des autres partenaires, ni d'en agrandir non plus le territoire).</div>


</div><div><br></div>