Je ne crois pas que l'objectif est perdu, mais que la base OSM n'est pas taillée pour gérer des informations très ponctuelles dans le temps, et de durée effectives finalement imprévisible.<div><br></div><div>La base en particulier n'est pas adaptée à une utilisation en "live mode", donc en obligatoirement en mode connecté pour tous les utilisateurs des données, sinon on aurait aussi des données sur le trafic instantané (mais on peut imaginer y inclure malgré tout des données sur les moyennes de trafic selon les jours de la semaine et les tranches horaires, voire aussi des informations tarifaires par catégorie de véhicule pour les péages et stationnements, ces données ayant une persistance assez longues adaptées à une utilisation "offline" dans une base embarquée qui resterait valable avec une poignée de mises à jour annuelles).<div>

<br></div></div><div>Pour les utilisations en mode connecté, il vaut mieux prévoir des bases en ligne annexes chargées de diffuser les modifications aux données persistantes, mais cela nécessite un réseau de diffusion (Internet mobile, radio FM...) que la Fondation OpenStreetMap ne peut pas fournir elle-même (sans compter le coût d'exploitation ou d'utilisation de ces réseaux) sans compter que cela demanderait une supervision 24/24 7/7, des temps de réponse garantis, et une accessibilité universelle (donc le support de toute une série de réseaux de diffusion, le plus dur et le plus cher étant pour les applications mobiles et l'octroi d'une bande passante pour les réseaux radio, donc des accords avec les diffuseurs de ces radios ou avec leurs programmateurs, comme cela est fait pour les réseaux TMC ouverts, et les réseaux cryptés de Nokia/NavTek, Via Michelin, Tom Tom...).</div>

<div><br></div><div>De plus dans les collectivités équipées, il pourrait y avoir le développement d'une signalisation publique radiodiffusée pour les évènements temporaires. Ces normes vont se développer à partir des expériences TMC, mais les constructeurs de navigateurs mobiles ou constructeurs automobiles pourraient pousser à l'adoption de normes nationales pour une telle signalisation.</div>

<div><br></div><div>(il sera alors possible aussi d'y accéder depuis l'internet mobile mais le fournisseur public; ou son concessionnaire d'un marché public, pourra aussi être en fin de compte le seul à avoir des données stables et fiables, y compris des données comme la météo et les alertes de sécurité civile, qui vont bientôt remplacer par exemple les vieux systèmes d'alertes à base de sirènes d'alarme mis en place lors de la Seconde Guerre mondiale, et qu'Orange ne veut plus entretenir gratuitement en France, et en tout cas plus tout seul sans un vrai contrat de concession de service public avec un financement public garanti précisant les obligations de service et les conditions de concurrence éventuelles entre opérateurs et diffuseurs soumis à ces contraintes sur la reprise de ces alertes, un peu comme ce qui s'est passé avec le développement récent des "Alertes enlèvement" en France comparables aux "Amber alerts" aux États-Unis).</div>

<div><br></div><div>Étant donné la valeur ajoutée importante que peuvent tirer des opérateurs privés de ces informations en live, les obligations européennes en terme de concurrence, et le contexte légal en France comme partout en Europe concernant les droits de radiodiffusion (utilisation du spectre de fréquences) et les droits de propriété intellectuelle et les responsabilités associés à ces données, on n'est pas près légalement à assurer le service "live" avec OSM.</div>

<div><br></div>