<div dir="ltr">Le 15 mars 2013 01:59, Philippe Verdy <span dir="ltr"><<a href="mailto:verdy_p@wanadoo.fr" target="_blank">verdy_p@wanadoo.fr</a>></span> a écrit :<br><div class="gmail_extra"><div class="gmail_quote">
<blockquote class="gmail_quote" style="margin:0 0 0 .8ex;border-left:1px #ccc solid;padding-left:1ex">Le 14 mars 2013 22:37, Ista Pouss <<a href="mailto:istaous@gmail.com">istaous@gmail.com</a>> a écrit :<br>
<div class="im">> On ferait une erreur en disant : "On a besoin du rendu pour taguer, c'est<br>
> une erreur que d'en faire abstraction". Pourtant, d'où viennent les limites,<br>
> si ce n'est du rendu ?<br>
<br>
</div>Là tu pousses un peu : le Sahara ou les massifs de montagne, ou encore<br>
les baies ou deltas ont existé bien avant qu'on commence à dessiner<br>
des cartes. Certaines limites sont assez précises mais pas partout<br>
(par exemple une baie est bien délimité sur la ligne de côte mais<br>
jusqu'où s'étent-elle en mer ?<br>
<br></blockquote><div> <br></div><div>Si j'ai pris le Sahara, ce n'est pas du tout pour remettre son existence en cause, mais pour mettre en doute l'idée que l'on puisse désigner des choses sans penser à un rendu. <br>
<br>Il est vrai que l'idée que l'on puisse parler d'une chose objectivement, indépendemment d'un point de vue, est si ancrée que la remettre en cause revient à se faire accuser de remettre en cause la réalité elle même !<br>
<br></div><div>Bon, je ne vais pas discourir du (mauvais) principe général de taguer pour la donnée, je vais juste essayer de montrer que, en introduisant la notion de rendu dans la réflexion, les choses "floues" peuvent devenir beaucoup plus précises, et même trouver une bien meilleure objectivité.<br>
<br></div><div>Je reprends l'idée du désert, du Sahara. <br><br>Je dis par exemple "C'est là où il y a moins de 250mm d'eau par an". (c'est la définition habituelle du désert sec) (enfin, je veux dire, celle de wikipedia). Mais si je dis ça, je ne fais pas référence à quelque chose que je peux toucher sur le terrain, ni même à une valeur très solide : je pourrais dire 210mm, ou 272, ou autre, et en plus, je peux très bien me retrouver avec des déserts en pleine mer avec cette définition. <br>
<br></div><div>Elle est de l'ordre du rendu, parce que l'on observe empiriquement que, en deça de cette valeur on ne peut plus cultiver ; mais que l'on puisse irriguer, ou trouver des variétés de plantes capables de supporter moins d'eau, et le désert ne sera plus considéré comme tel. Ou alors on dira "Le désert c'est en dessous de 150mm d'eau". Le désert correspond à un rendu "agricole".<br>
<br></div><div>Et alors ? À partir du moment où c'est clairement exprimé, quel est le problème ? Ma définition du désert est bancale, mais, si je l'exprime bien, si elle est mesurable, on peut travailler à partir de là. On voit ici que c'est le rendu qui permet d'exprimer une donnée, un peu comme un révélateur montre les couleurs d'une photo.<br>
<br></div><div>(enfin... je parle du temps des photos argentiques, je sais pas si mon exemple est parlant...)<br><br></div><div>Le point de vue "agricole" permet de montrer le désert, que d'autres formes de rendu (diversité écologique, population humaine...) pourront récupérer, quand bien même ce n'est pas une donnée objective ; au lieu de passer de la donnée au rendu, comme le veut la méthode osm, on passe du rendu au rendu, et cela peut se faire de façon tout aussi objective et même mieux correspondre à la réalité qu'en essayant de taguer une donnée brute. La grosse contrainte est qu'il faut exprimer les règles de ce rendu ; on ne peut plus se contenter de "c'est une donnée universelle objective, le rendu fera ce qu'il veut on s'en fiche".<br>
<br></div><div>Il FAUT identifier les rendus, leur associer des règles compréhensibles, et à partir de là beaucoup de données seront plus faciles à entrer. <br><br>Hugh.<br></div><div><br></div><div><br></div></div></div>
</div>