<div dir="ltr">Le 18 juin 2013 16:18, Romain MEHUT <span dir="ltr"><<a href="mailto:romain.mehut@gmail.com" target="_blank">romain.mehut@gmail.com</a>></span> a écrit :<br><div class="gmail_extra"><div class="gmail_quote">

<blockquote class="gmail_quote" style="margin:0 0 0 .8ex;border-left:1px #ccc solid;padding-left:1ex"><div dir="ltr"><div>Il s'agit d'un parti pris sous l'angle juridique. Les chemins ruraux sont des biens privés inaliénables des communes (<a href="http://www.notaires.fr/notaires/chemins-ruraux" target="_blank">http://www.notaires.fr/notaires/chemins-ruraux</a>). Pour les aliéner, il faut d'abord les déclasser après enquête publique. Dans ce cas, ils sont automatiquement retirés du plan cadastral. Les chemins que l'on ne voit plus sur le terrain sont en fait des appropriations illégales.<br>

</div></div></blockquote><div><br></div><div style>Il y a le droit théorique et le droit pratique : si l'appropriation n'est pas constatée et contestée dans les temps légaux (assez longs il est vrai), la nouvelle propriété est reconnue par les tribunaux. Un cas assez fréquent en pratique concernant les chemins menant aux plages que certains propriétaires de terrains traversés veulent s'approprier en mettant une barrière (et parfois en exerçant des  menaces contre les promeneurs qui ouvrent ces barrières.</div>

<div style><br></div><div style>Les municipalités (ou l'Etat pour ce qui est du domaine public national du littoral) ne font souvent rien pendant des années, laissent pourrir les situations et finalement perdent leur droit à agir, malgré les protestations des promeneurs, car ils n'ont pas envie de se lancer dans une coûteuse procédure judiciaire. Ce qui fait bouger l'autorité publique c'est souvent quand les menaces des occupants ont été suivi d'effet avec une plainte pour coups et blessures ou pour dégradation de matériels comme un véhicule garé à proximité sur le domaine public, par les promeneurs : la procédure naît en fait de leur plainte et non de l'action publique. Triste mais déjà vu.</div>

<div style><br></div><div style>Maintenant concernant les chemins ruraux en bordure de champs où un agriculteur décide de drainer un fossé, le combler puis cultiver dessus, personne ne voit souvent rien, ces chemins ruraux étant aujourd'hui très mal connus. Il n'y a guère que les chasseurs à constater que le chemin a disparu et réclament leur droit de passage.</div>

<div style><br></div><div style>On a dessituations similaires avec les servitudes entre propriétaires (mais là si ça fait des conflits qui durent des années, cela aboutit rarement à un obsolescence de propriété). Cependant concernant le domaine public des communes, i ly a des lois qui permettent à l'Etat de se réclamer son droit sur des terrains abandonnés et non réclamés par une collectivité (mais pas sur une durée infinie).</div>

<div style><br></div><div style>"inaliéable" oui, mais à condition de faire valoir son droit en justice, sinon, beaucoup tentent de le faire de façon progressive où cela passe inaperçu en le grignotant petit à petit, ou avec des plantations qui détournent les visiteurs du chemin, ou en s'arrangeant ensuite pour que le détournement devienne dangereux ou de moins en moins pratique, ou en inondant le chemin rural pour le rendre boueux et impraticable.</div>

<div style><br></div><div style>Parfois on laisse les anciennes bornes cadastrales sous les ronces, pour les enlever ensuite en douce. ou les replanter plus loin, ou modifier les numéros. d'une des bornes conservées intactes) Il y a eu ça aussi entre des parcelles privées, avec des escroqueries lors de la revente de terrains, parfois grave quand cela aboutit à la démolition d'une maison neuve qui déborde du terrain pourtant vendu devant notaire (le métrage du cadastre étant peu précis, ou bien un promoteur tentant de faire une construction ou un jardin plus grand que prévue pour valoriser l'ensemble à vendre)</div>

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