<div dir="ltr"><br><div class="gmail_extra"><div class="gmail_quote">Le 6 janvier 2014 17:50, Christophe Merlet <span dir="ltr"><<a href="mailto:redfox@redfoxcenter.org" target="_blank">redfox@redfoxcenter.org</a>></span> a écrit :<br>

<blockquote class="gmail_quote" style="margin:0px 0px 0px 0.8ex;border-left-width:1px;border-left-color:rgb(204,204,204);border-left-style:solid;padding-left:1ex">J'ai constaté a de nombreuses reprises des différences de résolution<br>


d'adresses entre le nominatim officiel et celui de PauLLA et je<br>
soupconne une régression dans le code source ou dans la mise à jour des<br>
données :/<br></blockquote><div><br></div><div>Il faut sans doute vor aussi que PauLLA n'est testé réellement qu'en Francen et que d'autres pays (utilisant le Nominatim commun) ont des besoins particuliers dans les adresses. Notamment ceux dont les adresses ne fonctionnent pas par rue mais par bloc, quadrat, pâté de maisons, résidences...</div>

<div><br></div><div>Le Nominatim commun ne peut pas se contenter de chercher seulement les associatedStreet quand le champ "street" d'une adresse ne désigne pas une des voiries environnantes, et que si cette rue est indiquée elle est secondaire par rapport au numéro ou au nom du bloc (cette rue est alors juste un complément d'adresse, et il n'y a pas non plus de numéros le long de cette rue, mais seulement dans les adresses d'un même bloc).</div>

<div><br></div><div>Le cas se présente massivement au Japon. Mais on en trouve aussi en Amérique latine (et pas toujours de façon homogène dans toutes les villes du même pays, ou même dans la même ville où les deux systèmes peuvent coexister parfois même dans la même rue !</div>

<div><br></div><div>Des pays n'ont pas non plus de numérotation officielle uniforme de leurs rues, les numéros de bâtiments indiqués dans la même rue peuvent former des séquences distinctes selon le secteur (on doit alors diviser la rue en secteurs différents, le secteur étant indiqué en complément d'adresse, ou parfois pas indiqué du tout (pour le courrier, on peut trouver à la place le nom du destinataire individuel ou de l'entreprise, le nom du bâtiment... Dans certains cas, la rue change temporairement de dénomination sur un secteur donné (et le nom principal de la voie; ou son numéro de référence avec le type de voie, n'est même pas indiqué, alors qu'ailleurs de cette section, on trouve ce nom avec une précision comme "Nord" ou "Sud".</div>

<div><br></div><div>Les adresses sont bigrement compliquées à gérer si on essaye de raisonner seulement par voie ou tronçon de voie. Dans les normes postales internationales, il n'y a donc même pas de tentative pour découper les lignes d'adresse, on a au moins 2 lignes dont le contenu peut varier largement (en plus du fait qu'il faut souvent y employer des abréviations pour que cela ne dépasse pas des longueurs de champ que les scanners automatiques peuvent lire à des tailles de police raisonnables sur des formats d'enveloppes normalisés pour les courriers envoyés en nombre).</div>

<div><br></div><div>Certains pays ont résolu le problème autrement : ils utilisent un "zip code", autrement dit une extension du code postal, et ne normalisent plus du tout les 3 lignes d'adresses indiquant destinataire et localisation dans la ville, les adresses sont donc arrangées uniquement pour guider la distribution sur place pour rendre lisible le "zip code" (qui désigne alors une zone très petite où il est alors facile de trouver la bonne boite ou la bonne porte avec les autres indications présentes dans les lignes d'adresse). Dans ce système, TOUT ce qui est indiqué avant le zip code est entièrement non normalisé et laissé libre, y compris le nom de la ville ou du village, ou les éléments de distribution spéciale comme les P.O. Box (indiqués sur une des lignes avant le ZIP code). Si le courrier ne doit pas seulement être distribué à l'adresse mais remis à une personne précise (à cette adresse si elle est présente, ou sinon au bureau de poste où elle devra se rendre), soit c'est une boite postale (remise uniquement aux personnes préalablement enregistrées et autorisées à relever cette boite, ou celles possédant la clé d'ouverture), soit l'adresse mentionne une ligne "Attn:" en tête (à l'attention de).</div>

<div><br></div><div>Même en France on va aller vers une utilisation accrue des numéros de boites postales, le code postal ne sufffisant plus, et aussi parce que la distribution se fait de moins à moins à domicile (sauf la distribution des gratuits et courriers sans adresse qui passe de moins en moins par la Poste mais par des sociétés de portage publicitaire, même si là aussi ce mode de distribution est jugé indésirable et de moins en moins utilisé par les annonceurs qui préfèrent le ciblage direct, et moins cher, par Internet ou téléphone). Même les Pages Jaunes ne veulent plus de la distribution postale des annuaires que plus personne ne consulte (et où les Pages Jaunes ne parviennent plus à vendre les emplacements publicitaires ou les préférences de placement et de visibilité des commerces).</div>

<div><br></div><div>On peut même se demander si à l'avenir on aura encore besoin des adresses et de l'affichage des numéros dans les rues ou sur les boites à lettres quand un seul nom suffira et que l'adresse postale sera mentionnée autrement. Les numéros ne serviront plus qu'à la navigation et au repérage pour les déplacements sur la voir publique (mais dans ce cas autant utiliser des numéros réguliers liés directement à la distance autrement dit les points kilométriques (ou comme au Canada, des "numéros de maison" dans une rue avec de très larges trous car calculés sur une distance, et les chiffres des unités pour distinguer certaines adresses au même point géographique, et non sur un nombre de parcelles de propriété : ce qui donne des rues avec des numéros à 4 chiffres même pour les rues de quelques centaines de mètres).</div>

<div><br></div><div>La solution canadienne permet de sérieuses économies en terme de signalisation et simplifie aussi le repérage sur le terrain: une plaque unique en début de tronçon depuis une intersection suffit à indiquer les tranches de numéros, et on peut déduire une distance à parcourir. Pas besoin non plus de numéros "bis", "ter", etc. Cela marche sur le même principe que les numéros de portes dans un bâtiment comme un hôtel (où les centaines indiquent l'étage, les dizaines un côté, sans avoir à faire de rallonge, comme "escalier 2, 5e étage, 3e porte à gauche" remplacé par "Pièce/Room/Chambre/Porte 2553", premier terme variable souvent abrégé et pouvant être omis avant le nom de l'occupant).</div>

<div><br></div><div>Donc en fin de compte il faut séparer les besoins :</div><div>- l'adresse pour les recherches de géolocalisation et de points d'intérêt ou faciliter la navigation "au visuel" et le repérage sur le terrain.</div>

<div>- l'adresse pour la distribution postale utilisant des formats abrégés, et souvent non géolocalisés au lieu de résidence du destinataire.</div><div>- l'adresse pour la gestion des propriété et la fiscalité locale (repérage ces parcelles cadastrales).</div>

<div>Les contraintes ne sont pas du tout les mêmes.</div><div><br></div><div>Il est clair que OSM privilégie la première solution (et là les relation associatedStreet sont très pertinentes, même si on peut les utiliser aussi pour les adresses sans rue, mais par bloc). Pour le reste, on a besoin d'autre chose: une cartogaphie (polygonale) des secteurs postaux (données souvent non libres) et des propriétés cadastrales (données privatives réglementées, non libres).</div>

<div><br></div></div></div></div>