<div dir="ltr">Ces lois sont celles qui ont mis en place les documents d'identité biométriques, et dont le port devient obligatoire. Sont concernés notamment les passeports biométriques qui non seulmenet pourront être lus par un appareil de contrôle lors d'un passage de frontière mais aussi lus à distance car les puces auront des possibiltés de lecture à distance.<br>
<br><div>A Londres c'est déjà un problème avec le développement non seulement d'une justice privée mais aussi par le fait que les données sont collectées, conservées, et partagées/revendues sans même que l'utilisateur le sache et ne puisse en limiter la diffusion, et cela concerne la géolocalisation des posseseurs d'appareil mobiles. Mais le système n'est pas encore assez fiable aussi bien pour la justice ou la police qui peuvent obtenir un accès à ces données (mais c'est cher et le prix d'accès comme seul moyen de freiner l'usage abusif n'est pas équitable et les plus suivis sont ceux qui ne peuvent pas facilement remplacer ces appareils à coûts raisonnable)</div>
<div><br></div><div>Mais à grande échelle c'est bien la biométrie sur les documents d'identité et aussi l'inscription automatique de ces éléments dans des fichiers de millions d'individus qui pose problème, d'autant plus que le droit à l'oubli est très peu respecté. On est de plus en plus suivi par des milliers de fichiers croisés sans qu'on le sache mais qui pourtant nous exposent à des décisions prises contre nous sans aucune justification sur la base de données dont on ne peut même pas vérifier l'exactitude ou si elles sont été manipulées par des tiers. Parmi eux les fichiers transmis aux banques par des tiers qui ont fait des erreurs d'appréciation mais qui ne font ensuite rien pour les corriger: Ces fichiers une fois rassemblés créent de nous des identités virtuelles bourrées d'erreurs et de plus en plus éloignées de la réalité, avec des faits également troqués de ce qui pourrit les mitiger.</div>
<div><br></div><div>La qualité des données n'est pas du tout évaluée et ceux qui les utilisent n'ont eux-même aucun moyen de l'évaluer, et pourtant ils utilisent ces données pour des prises de décision sans le dire aux intéressés. Mais si en plus on met des identifiants très forts des utilisateurs et aussi si on les piste par une géolocalisation fine et permanente, c'est tout l'espace légal de liberté qui se voit limité de façon immédiate par les erreurs contenues dans ces fichiers: Il n'y a pas de recours et toute action pour passer outre ces limites abusives est alors jugée suspecte ou peuvent mener à des sanctions sans qu'aucun acte répréhensible n'ait réellement été commis.</div>
<div><br></div><div>Les puces injectables sont aussi apparues, et elles permettent de tracer les individus et de plus en plus les produits utilisés; achetés, vendus. On peut maintenant être suivi aussi dans ce qu'on a mangé, ou même dans nos poubelles. Certaines données jugées "fiables" sont aussi de plus en plus utilisées comme preuves en justice alors qu'elles sont aussi manipulables (par exemple l'ADN d'un individu qu'il est très facile de collecter à son insu et dont la traçabilité dans l'espace ne s'étend pas dans le temps la trace ayant été laissée à un moment totalement indéterminé ur se mêler ensuite à d'autres).</div>
<div><br></div><div>Nos identifiants numériques forts sont également des ADN virtuels qui sont disséminés de façon hors de contrôle. Ils permettent à des tas de tiers malveillants de se faire passer pour nous et faire croire aux autres qu'on a été à l'initiative de certains faits. Et c'est très difficile ensuite de se défendre contre ça.</div>
<div><br></div><div>D'où ensuite des dérives graves, mais pourtant de plus en plus fréquentes, comme le harcèlement ou le "public bashing", les variantes modernes de la vieille et trop bien connue "rumeur", qui elle aussi produit les mêmes effets néfastes mais cette fois à des échelles beaucoup plus étendue, et avec une diffusion accélérée sous la forme numérique de ces rumeurs modernes véhiculées par des fichiers pollués par ces traces d'identifiants forts, trop souvent détournés de façon occulte par des tiers et transmis sur des réseaux aujourd'hui planétaires et n'obéissant à aucune loi commune ni aucun moyen de défense.</div>
<div><br></div><div>On le sait, les rumeurs laissent des traces indélébiles. Plus une rumeur est "grosse", avec des erreurs et approximations qui s'accumulent comme dans le très connu sketche du "téléphone arabe" pas si drôle que ça), mieux elle fonctionne (on a des exemples récents en politique qui conduisent à des graves conflits très meurtriers, la rumeur ayant engendré d'abord la peur puis la discrimination, l'insulte, la violence et enfin la vengeance) ! Mais si on permet à ces rumeurs de contenir facilement des identifiant forts des personnes incriminées, elle peut encore plus facilement grossir et produire ses effets de façon immédiate.</div>
<div><br></div><div>Et qui se sert le plus des rumeurs ? Celui qui par ses moyens matériels dispose librement directement des médias et réseaux de communication et de la possibilité de ne rien faire contre la propagation de ces rumeurs numériques (dont il a pu lui-même être l'initiateur pour des motifs inavouables qu'il ne dévoilera pas).<br>
<br></div></div><div class="gmail_extra"><br><br><div class="gmail_quote">Le 14 avril 2014 10:26, Martin Noblecourt <span dir="ltr"><<a href="mailto:m_noblecourt@cartong.org" target="_blank">m_noblecourt@cartong.org</a>></span> a écrit :<br>
<blockquote class="gmail_quote" style="margin:0 0 0 .8ex;border-left:1px #ccc solid;padding-left:1ex">
<div bgcolor="#FFFFFF" text="#000000">
Bonjour à tous,<br>
<br>
Pour compléter les précisions d'Arnaud et Jean-Guilhem, il s'agit
bien d'un eBee SenseFly (racheté par Parrot).<br>
La législation haïtienne étant beaucoup plus souple, elle permet ce
type de vols (dans des conditions de prudence évidemment très
strictes), au contraire de la législation française (qui comme l'a
montré l'article d'Eric est extrêmement stricte et quelque peu
absurde).<br>
Dans un pays comme Haïti ce type d'imagerie reste largement plus
précis que tout type d'image satellite disponible (n'oublions pas
que la présence d'images satellites est généralement liée à la
présence de clients susceptibles d'en faire un usage commercial).
Cela permet d'organiser des cartoparties dans des zones sensibles où
la cartographie est inexistante, mais aussi d'obtenir de l'imagerie
rapidement suite à une catastrophe (plusieurs acteurs de la
protection civile et de l'humanitaire s'y intéressent d'ailleurs
actuellement).<br>
<br>
Comme nous l'avons rapidement présenté au SOTM, Fred (et CartONG)
continuons de travailler sur le sujet en soutien de la communauté
OSM haïtienne, nous devrions pouvoir vous en parler plus
prochainement.<br>
<br>
Cordialement,<br>
<br>
Martin<br>
<br>
PS : je serais curieux d'en savoir plus sur ces lois qui nous
obligent à porter des puces électroniques, elles n'ont pas encore
l'air d'être arrivées en Savoie ;-)<br>
<br>
<br>
<div>On 13/04/2014 20:43,
<a href="mailto:talk-fr-request@openstreetmap.org" target="_blank">talk-fr-request@openstreetmap.org</a> wrote:<br>
</div>
<blockquote type="cite">
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1. Re: highway=raceway - proposition pour rendu <a href="http://tile.osm.fr" target="_blank">tile.osm.fr</a>
(Philippe Verdy)
2. Re: Drone dédié à la cartographie (Philippe Verdy)
3. Re: Drone dédié à la cartographie (Christophe Merlet)
4. Re: Drone dédié à la cartographie (Eric SIBERT)
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