<div dir="ltr"><br><div class="gmail_extra"><br><br><div class="gmail_quote">Le 25 avril 2014 18:00, Christian Quest <span dir="ltr"><<a href="mailto:cquest@openstreetmap.fr" target="_blank">cquest@openstreetmap.fr</a>></span> a écrit :<br>

<blockquote class="gmail_quote" style="margin:0px 0px 0px 0.8ex;border-left-width:1px;border-left-color:rgb(204,204,204);border-left-style:solid;padding-left:1ex"><div dir="ltr">Point mort total malgré des relances et quelques contacts épisodiques.<div>

<br></div><div>Depuis le temps, j'en ait conclu que j'accède n'a aucune envie de partager ce qui devient pour elle un fond de commerce.</div>

<div>Sur une récente campagne j'avais été choqué par une forme de monétisation (un macaron pour les commerces en échange d'un soutien financier mensuel).</div><div><br></div><div>Pour la collecte des infos d'accessibilité avec Transilien, on n'avait pas non plus pu les faire participer, à minima pour leur montrer notre façon de cartographier.</div>



<div><br></div><div>Pour moi, il y a une forme de dérive, qu'on peut retrouver aussi parfois dans le monde de l'humanitaire.</div><div><br></div><div>Bref, il me semble préférable de consacrer notre temps précieux pour collaborer avec des acteurs qui jouent le jeu plutôt que de s'échiner à faire bouger ceux qui n'en ont pas envie.</div>

</div></blockquote><div><br></div><div>Par hasard, ne serait-il pas bloqués par leur partenariat avec Proxima mobile (qui les a primé et peut-être les héberge encore contre un retour financier partiel), ou encore Vodafone ?</div>

<div><br></div><div>Cependant ces deux partenaires datent (2010 pour Proxima mobile et 2012 pour Vodafone) et je doute que les prix obtenus alors les ait engagé sur plus d'un an (ou alors ils ont été satisfaits et ont obtenus par ces partenariats publicitaires des conditions très avantageuses d'hébergement et de support technique, et ils comptent là dessus pour les économies de leur association).</div>

<div><br></div><div>Ce serait bien de les interroger si c'est une limitation financière qui les bloque : peuvent-ils être aidés autrement et reprendre leur liberté ou comptent-ils faire comme la FRPP ?</div><div><br>
</div>
<div>Car tant qu'ils ne bougent pas, ils restent en dehors du mouvement OSM qui pourrait bien les dépasser complètement et très vite et leur faire perdre rapidement toute visibilité (alors qu'OSM bénéficiera de plus en plus du support public, et que du côté du gouvernement comme des collectivités, ils sont incités à faire le tri dans leurs subventions et ne pas faire de doublons).</div>

<div><br></div><div>D'ailleurs le fait de ne pas subventionner les activités qui sont en concurrence est une obligation imposée par l'Union européenne. Ce qui voudrait dire alors que les collectivités seraient alors contraintes de ne plus subventionner personne, ce qui serait alors un coup d'arrêt aussi bien pour OSM que pour les autres assos ayant des objectifs similaires et ne laisserait plus comme grand gagnant que les sociétés commerciales comme Google et Apple, et même Bing, qui tirent de gros profits de leurs applis cartographiques intégrant des tas d'éléments promotionnels.</div>

<div><br></div><div>---- NB:</div><div><br></div><div>(et aussi du fait qu'ils filtrent leurs cartes en faisant du profilage sélectif des utilisateurs pour mieux cibler les offres commerciales, avec une conséquence grave qui commence déjà à produire des effets : Google éliminent de ses cartes ceux qui ne payent pas le placement, les utilisateurs de ses cartes ne voient plus du tout certains points d'intérêt si un autre plus riche paye Google pour se placer, cette dissimulation restant effective même aux niveaux de zoom élevés sauf si on cherche explicitement le point d'intéret par son nom parce que le visiteur le connait déjà et sait déjà à peu près où il se situe : on peut le voit par exemple sur les recherches de pizzérias ou de brasseries et fastfoods ou encore d'hôtels, où ce sont les grandes franchises payant Google - type PizzaHut, MacDo, Burger King - qui masquent les petites pizzérias indépendantes, en demandant aux autres de le payer, surtout si Google estime que le restau, l'hôtel ou le camping devrait le payer pour être visible sur sa carte : pour être visibles, Google utilise le profil de l'utilisateur pour savoir s'il a déjà visité le site officiel du point d'intérêt mais favorise encore les points d'intérêt qui le paye, même si l'utilisateur n'est pas du tout intéressé ou a déjà donné de mauvaises notes à ce site, et Google ne permet pas non plus à son visiteur de supprimer les liens payants indésirables).</div>

<div><br></div><div>C'est là qu'OSM fournit une vue beaucoup plus neutre et plus équitable : l'utilisateur via les différentes applis et rendus, dispose du choix de ce qu'il veut voir, il choisit ses rendus préférés, mais même avec la vie par défaut, on peut encore voir tous les points cartographiés en zoomant suffisamment. Tous les rendus OSM font des choix plus ou moins subjectifs de la part de leurs administrateurs qui écoutent leurs utilisateurs, mais Google ne semble pas disposé à ça : celui qui le paye impose sa présence contre les autres et Google défavorise nettement les indépendants et petites sociétés qui ont bien du mal à se positionner (Google ne leur offre qu'une place limitée et monte ses tarifs ou réduit le nombre d'expositions gratuites par mois, bien des sites ont leur quota dépassé très vite, leur présence n'est alors qu'épisodique et seulement liée à d'autres événements de promotion ou de citation sur le web, ou encore oblige les petits à passer par des sites portails de référencement où les plus gros créent des tas de fausse notations et recommandations truquées)</div>

<div><br></div><div>Sur OSM on doit absolument éviter de classer les services selon leurs notations ou recommandations, forcément subjectives et alors facilement détournées par les plus riches. On laisse plutôt les portails développer leurs propres cartes dérivées et on permet à tous de diposer de la même base commune pour que les visiteurs conservent le choix du portail. Pour nous les grandes franchises n'ont pas plus de place que les indépendants</div>

<div><br></div><div>Et c'est aussi pour ça que je m'oppose à ce que les rendus communautaires développent des rendus avec logos pour autre chose que les services publics (on peut encore pour La Poste, la SNCF ou la RATP, mais uniquement là où ils assurent ce service public et donc exit les logos de La Poste pour les points de retrait Colissimo ou les agences bancaires ou distributeurs de billets, ou les agences de voyage SNCF ou Air France).</div>

<div><br></div><div>En revanche je verrais d'un bon œil les logos des assos caritatives en vertu de leur déclaration d'intérêt public et qui font appel à la générosité du public: Restaus du coeur, Croix rouge, Médecins du monde, assos de malades ou d'handicapés, assos d'insertion professionnelle, assos de défense des animaux et de l'environnement...), mais pas les logos Leclerc, Auchan, Carrefour (c'est aux portails commerciaux de le faire s'il le veulent).<br>

</div><div><br></div><div><div>De même exit les logos FRPP on passe aux icônes génériques. Et tous les fastfoods à égalité qu'ils s'appelle MacDo ou que ce soit un indépendant ou le boulanger de quartier (pas de logos non plus pour les franchises de "boulangers" qui ne font que réchauffer des pâtons surgelés et déjà formés livrés sur tréteaux).</div>

</div></div></div></div>