<div dir="ltr"><div class="gmail_extra"><br><div class="gmail_quote">Le 11 juillet 2014 10:25, HParv <span dir="ltr"><<a href="mailto:talk-fr.osm@rramuhn.org" target="_blank">talk-fr.osm@rramuhn.org</a>></span> a écrit :<br>

<blockquote class="gmail_quote" style="margin:0 0 0 .8ex;border-left:1px #ccc solid;padding-left:1ex">
  
    
  
  <div text="#000099" bgcolor="#FFFFFF">
    Dans le Vol 96, Parution 38, je lis qu'il faudrait tenir compte du
    terrain pour orthographier le nom de la commune.<br>
    <br>
    Personnellement je m'inscris en faux sur cet avis. Les maires n'ont
    pas le pouvoir de décider du nom et donc de l'orthographe de la
    commune.<br></div></blockquote><div><br></div><div>Le maire non, mais le conseil municipal oui</div><div>Ce qui est effectif quand il a avisé le préfet et utilisé les procédures (y compris la consultation locale). C'est le préfet qui donne l'accord et publie l'arrêté. Maintenant le COG (et la poste et plein de fichiers d'adresses ou l'annuaire et les moteurs de recherche ou toutes les autres administrations, y compris les intercommunalités) peut être en retard sur la décision en attendant sa mise à jour annuelle. Dans des cas comme ça, il n'est pas inutile de mettre la référence de la publication de l'arrêté, et de conserver un old_name pour l'ancien nom.</div>

<div>Des communes qui changent de nom ça arrive et en général ce sont les communes qui le décident elles-mêmes et ce n'est pas le "fait du prince". On a eu le cas aussi pour d'autres entités comme le renommage des Côtes-d'Armor il y a quelques années. La décentralisation fait que ce n'est plus seulement l'Etat qui peut en décider. Une commune peut très bien décider aujourd'hui d'abandonner la francisation forcée du temps de la première république ou de l'Empire pour revenir à un nom en langue régionale ou opter pour le nom qui leur plait et correspond aux besoins de communication; l'opposition possible étant celle d'autres ayant-droits sur le nouveau nom et les cas d'homonymies nouvelles que ce changement pourrait provoquer.</div>

<div><br></div><div>Le nom d'une collectivité touche en effet au droit de la personnalité puisque ce sont des personnes morales ayant une identité légale. Mais ça n'empêche pas les communes d'utiliser (pour des besoins de communication non officielle) d'autres noms d'usage ou de décider d'autres transcriptions vers d'autres langues même étrangères, tant que cela ne contrevient pas non plus aux droits commerciaux des marques (et on sait que même avec les noms officiels certaines communes ont des difficultés à communiquer sur leur propre nom à cause des marques qui se les sont appropriés, comme Laguiole). En cas de litige, ça finit par un procès administratif et en dernier lieu c'est le Conseil d'Etat qui tranche et peut annuler une décision communale ou un arrête préfectoral ou les conforter.</div>

<div><br></div></div></div></div>