<div dir="ltr"><br><div class="gmail_extra"><div class="gmail_quote">Le 15 novembre 2015 23:19, <span dir="ltr"><<a href="mailto:osm.sanspourriel@spamgourmet.com" target="_blank">osm.sanspourriel@spamgourmet.com</a>></span> a écrit :<br><blockquote class="gmail_quote" style="margin:0 0 0 .8ex;border-left:1px #ccc solid;padding-left:1ex">
<div bgcolor="transparent" text="#000000"><span class=""><blockquote type="cite"><blockquote type="cite"><pre>Concernant la puissance totale d'une centrale elle peut être inférieure à la
somme de ses générateurs. Juste pour éviter de payer trop à ERDF/RTE, il est
possible de sous dimensionner volontairement le maximum.
</pre>
</blockquote>
<pre>Il est question de puissance installée et pas instantanée.</pre>
</blockquote></span>
Je parle bien de puissance installée et bridée.<br>
Très précisément :<br>
<a href="http://www.armorgreen.fr/wp-content/uploads/2015/09/201501Enercoop-vdef.pdf" target="_blank"></a><a href="http://www.armorgreen.fr/wp-content/uploads/2015/09/201501Enercoop-vdef.pdf" target="_blank">http://www.armorgreen.fr/wp-content/uploads/2015/09/201501Enercoop-vdef.pdf</a><br>
La puissance installée est de 300 kWc mais de 240 kW raccordé.<br>
Au delà ils auraient été considérés comme gros producteurs et soumis
à d'autres contraintes.<br>
Le bâtiment ne figure pas encore sur OSM.<br></div></blockquote><div><br></div><div>C'est courant d'avoir des surcapacités, qui seront mises en oeuvre au cours du temps ou qui peuvent servir de secours ou de substituion lors d'opérations de maintenance. Pour les utiliser pleinement, il faut des adaptations réglementaires et des négociations commerciales avec le réseau de distribution et ça prend du temps. En attendant les couts d'exploitation et les profits possibles attendus pour les amortir font que tout n'est pas exploité immédiatement.</div><div><br></div><div>En cas de pic de consommation, RTE et ses clients distributeurs feront appel à ces capacités suppolémentaires mais feront aussi jouer la concurrence (et pas seulement en France, il y a un marché européen de l'énergie, et on importe souvent de l'électricité en cas de pic de consommation sans mettre nécessairement en service des capacités en réserve (qui de toute façon ne peuvent pas être mises en service aussi rapidement).</div><div><br></div><div>Comme tout ceci c'est avant tou tlié au contexte commercial, c'est imprévisible et pas gérable sur une carte. Le jour où une connexion au réseau de distribution est étendue, RTE le fera savoir et il se sera déjà passé tout un tas d'étapes administratives. Mais même le réseau RTE peut ne pas être adapté localement pour supporter des capacités supplémentaires sans travaux sur ses lignes (sinon il y a le risque de surcharges et de coupure dans toute une région ou de pannes de connexion avec d'autres centrales). Des travaux qui ne se feront qu'en cas de commande ferme.</div><div><br></div><div>Les puissances instantanées ne seront non plus jamais mises à jour, elles varient trop et le réseau est automatisé pour gérer les pics, et envoyer des signaux aux centrales pour leurs demander de se mettre en route ou d'arrêter leur production (en cas d'arrêt, il faut souvent "bruler" le surcorit d'énergie sur place, les centrales ont d'énermes dissipateurs conçus pour pouvoir même dissiper toute l'énergie produite en cas de coupure totale au moins le temps de leur mise en arrêt. Et leur redémarrage n'est pas non plus instantané et nécessite des opérations de maintenance et de contrôle).</div><div><br></div><div>Les systèmes pour gérer les pics temporaires (le temps que redémarrent les centrales de grosse capacité) utilisent de petites stations disséminées, mais qui ont le défaut d'être souvent polluantes (centrales thermiques) et pas conçues pour tourner en continu non plus (réserves de carburant limitées par exemple, ou niveau des barrages utilisés comme réserves d'énergie qui se reconstitue en utilisant l'énergie disponible lors des faibles niveaux de consommation sur le réseau de distribution).</div><div><br></div><div><br></div><div>----</div><div><br></div><div>Une question que le me pose:</div><div><br></div><div>Une énergie semble-t-il encore non utilisée est l'hydoélectrivité des (grands) châteaux d'eau qui ont des débits de sortie pourtant importants quand ils alimentent des grandes villes. Ces chateaux d'eau consomment pourtant de l'énergie pour pomper l'eau. Une bonne partie de cette énergie se perd (en plus de l'eau elle-même par les fuites constantes dans le réseau de distribution et de l'énergie utilisée pour traiter l'eau qui y est injectée). Ce serait pourtant une énergie propre et pouvant réduire les couts d'exploitation de ces réseaux. Pourtant ces cahteaux d'eau sont disséminés au plus près des lieux de consommation, S'ils produisaient de l'énergie quand ils le peuvent, ils pourraient servir à gérer les pics de consommation aussi avec moins de perte dans les réseaux de distribution électrique.</div><div><br></div><div>A-t-on des sites équipés de la sorte ? Quel impact peut avoir sur la pression sortante l'insertion d'une centrale de production électrique (qui forcément sera de nature à réduire le débit. Est-ce que les besoins en eau et ceux en életricité sont complètement corrélés, ou y a-t-il une place pour l'optimisation par utilisation des surcapacités ? Est-il possible de gérer des planifications horaires pour certaines fournitures d'eau (par exemple remplissage des piscines, systèmes d'arrosages, nettoyage des rues, purge des égouts, besoins industriels ayant des capacités de stockage...). Actuellement il n'existe pas de système de planification horaire de la consommation de l'eau et d'ajustement des tarifs, comme cela existe pour l'électricité, mais peut-être que je me trompe concernant les gros consommateurs industriels ou agricoles...</div><div><br></div><div>Bref quel couplage est possible entre les réseaux d'eau et d'électricité?</div><div><br></div></div></div></div>