<div dir="ltr">C'est vrai qu'on a tous des portables aujourd'hui, bien obligé. Mais on est souvent à court de batterie et il est difficile de trouver des bornes de recharge ou même de s'en servir pour devopir patienter sur place pendant au moins une demi-heure.<div>Là on compte sur quelqu'un qui a un portable à prêter, sinon on demande à un commerçant si on peut se servir de son téléphone. Car les "points-phones" d'usage libre dans les commerces sont finalement assez rares (il y en a eu, mais ils ont disparu aussi pour la plupart).</div><div>Au prix des appels depuis une ligne fixe aujourd'hui (illimité) on n'hésite plus à demander de passer un coup de fil et si on est aimable et poli, pas de problème on vous permet de passer votre appel. Pour le reste nos appels sont finalement rarement urgents.</div><div>Maintenant on n'a pas eu la chance en France d'avoir les jolies cabines téléphoniques anglaises. Le fait qu'elles disparaissent n'est pas vraiement un mal, tellement elles étaient moches (et souvent en panne ou cassées car vandalisées)</div></div><div class="gmail_extra"><br><div class="gmail_quote">Le 26 janvier 2016 à 10:28, Donat ROBAUX <span dir="ltr"><<a href="mailto:donat.r@gmail.com" target="_blank">donat.r@gmail.com</a>></span> a écrit :<br><blockquote class="gmail_quote" style="margin:0 0 0 .8ex;border-left:1px #ccc solid;padding-left:1ex"><div dir="ltr"><h1 style="margin:5px 0px 10px;padding:0px;text-transform:uppercase;color:rgb(0,0,0);font-family:Arial,Geneva,sans-serif"><font size="2" style="font-weight:normal">UN HAUT-SAÔNOIS PHOTOGRAPHIE LES DERNIÈRES CABINES TÉLÉPHONIQUES.</font></h1><div><font size="2"><a href="http://www.estrepublicain.fr/actualite/2016/01/26/les-cabines-dans-la-boite" target="_blank">http://www.estrepublicain.fr/actualite/2016/01/26/les-cabines-dans-la-boite</a><br></font></div><div><font size="2"><br></font></div><div><font size="2">Ca peut servir pour OSM et faire un comparatif avant/après.</font></div><div><font size="2"><br></font></div><div><font size="2"><br></font></div><div><p style="margin:0px 0px 10px;padding:0px;color:rgb(0,0,0);font-family:Georgia,'Times New Roman',Times,serif;font-size:12.8px;line-height:16.64px;text-align:justify"><i>ELLES FONT TELLEMENT PARTIE du paysage qu’on ne les regarde plus. Mais bientôt, elles auront disparu pour de bon : le démantèlement des cabines téléphoniques, qui a débuté en 1997, va s’accélérer pour être achevé fin 2017. C’est la conséquence d’un article de la loi Macron, qui a mis fin l’été dernier aux obligations d’Orange en matière de « publiphonie ». Il faut dire qu’avec la généralisation de l’usage du téléphone portable, les cabines servent de moins en moins. Désormais, elles seraient utilisées moins d‘une minute par jour en moyenne.</i></p><p style="margin:0px 0px 10px;padding:0px;color:rgb(0,0,0);font-family:Georgia,'Times New Roman',Times,serif;font-size:12.8px;line-height:16.64px;text-align:justify"><i>Ce chiffre n’étonnera pas Laurent Robert, un enseignant vésulien qui a entrepris de photographier les cabines encore debout en Haute-Saône. « Je vois des traces de passage, mais jamais personne dedans », raconte-t-il. Pourtant, le quadragénaire a compilé 142 clichés de cabines en un an. Le résultat est visible sur le site internet « flickr », qui permet de géolocaliser chacune des images.</i></p><p style="margin:0px 0px 10px;padding:0px;color:rgb(0,0,0);font-family:Georgia,'Times New Roman',Times,serif;font-size:12.8px;line-height:16.64px;text-align:justify"><i>« Mine de rien, les gens y sont attachés »</i></p><p style="margin:0px 0px 10px;padding:0px;color:rgb(0,0,0);font-family:Georgia,'Times New Roman',Times,serif;font-size:12.8px;line-height:16.64px;text-align:justify"><i>Ce n’est pas la nostalgie qui a poussé Laurent Robert à se lancer dans cette entreprise ; il s’est inspiré d’une exposition de Bernd et Hilla Becher consacrée aux châteaux d’eau. Le couple de photographes allemands est connu pour ses séries de bâtiments industriels photographiés selon le même angle de vue et le même cadrage. L’enseignant haut-saônois a apprécié le principe et a voulu l’appliquer aux stations-service de Haute-Saône, mais s’est rabattu sur les cabines quand il a appris qu’elles allaient disparaître.</i></p><p style="margin:0px 0px 10px;padding:0px;color:rgb(0,0,0);font-family:Georgia,'Times New Roman',Times,serif;font-size:12.8px;line-height:16.64px;text-align:justify"><i>Armé d’un reflex numérique, le photographe amateur a arpenté tout le nord-est du département à leur recherche. Sur le terrain, il s’est rendu compte que les cabines n’étaient pas toujours implantées au centre des villages, mais parfois en pleine nature. Il a aussi constaté qu’elles étaient encore visitées, même si ce n’est plus pour téléphoner. Des messages y sont gravés, des bouteilles abandonnées. Sur les portes, des affiches annoncent le prochain bal ou loto organisé dans la commune. « Mine de rien, les gens sont attachés aux cabines », estime Laurent Robert. « C’est parfois un point de repère. »</i></p><p style="margin:0px 0px 10px;padding:0px;color:rgb(0,0,0);font-family:Georgia,'Times New Roman',Times,serif;font-size:12.8px;line-height:16.64px;text-align:justify"><i>Immortaliser ces vestiges d’une époque pas si lointaine a parfois donné lieu à des scènes cocasses. À Velorcey, près de Luxeuil-les-Bains, un habitant est sorti de chez lui en voyant Laurent Robert photographier sa maison. « Elle est belle, ma ferme », lui a-t-il lancé. « J’ai dû lui expliquer que ce n’était pas elle que je prenais, mais la cabine installée juste devant… » Sur un chantier où il y avait peut-être plus de monde que la normale, des ouvriers ont aussi interdit à l’enseignant de les prendre en photo. Là encore, c’est la cabine située juste devant qui l’intéressait, pas eux.</i></p><p style="margin:0px 0px 10px;padding:0px;color:rgb(0,0,0);font-family:Georgia,'Times New Roman',Times,serif;font-size:12.8px;line-height:16.64px;text-align:justify"><i>Une cabine au fond du jardin ?</i></p><p style="margin:0px 0px 10px;padding:0px;color:rgb(0,0,0);font-family:Georgia,'Times New Roman',Times,serif;font-size:12.8px;line-height:16.64px;text-align:justify"><i>Peu à peu, le quadragénaire est devenu un spécialiste des différents types de cabines qui existent. « Les octogonales, on n’en trouve qu’en ville », a-t-il remarqué. En Haute-Saône, il est aussi tombé sur quelques cabines-oeufs « qui font très années soixante-dix ». Laurent Robert s’est pris au jeu comme un collectionneur à qui il manquerait telle ou telle pièce rare. « Je regrette de n’avoir pas eu la cabine du quartier des Rêpes, à Vesoul, juste devant l’école où je travaille. Ils l’ont enlevée avant que je commence. »</i></p><p style="margin:0px 0px 10px;padding:0px;color:rgb(0,0,0);font-family:Georgia,'Times New Roman',Times,serif;font-size:12.8px;line-height:16.64px;text-align:justify"><i>Le travail de collecte qu’il a réalisé « n’est pas artistique mais esthétique », juge-t-il avec le recul. Reste que cette expérience de photo systématique l’a emballé : « J’ai une formation scientifique, il me faut une consigne claire », s’amuse-t-il. Aujourd’hui, quand il se balade, il a malgré lui le regard qui traîne à la recherche des cabines. L’enseignant a pourtant décidé de lever le pied et de lancer un appel aux bonnes volontés : « Les gens qui ont envie de sauver leur cabine peuvent la photographier et la publier. Avec un smartphone, c’est facile. » Le portable pour sauvegarder la mémoire de ce qu’il a contribué à faire disparaître… L’idée est séduisante.</i></p><p style="margin:0px 0px 10px;padding:0px;color:rgb(0,0,0);font-family:Georgia,'Times New Roman',Times,serif;font-size:12.8px;line-height:16.64px;text-align:justify"><i>Avis aux amateurs, donc : il reste du chemin à faire ne serait-ce qu’en Haute-Saône, où 496 cabines sont encore implantées sur la voie publique. Laurent Robert, lui, aimerait bien en récupérer une pour l’installer au fond de son jardin et la relier à sa ligne téléphonique. « Comme ça, quand mes enfants seront plus grands, ils pourront s’isoler pour passer un coup de fil », imagine le père de famille.</i></p><p style="margin:0px;padding:2px;font-size:0.9em;color:rgb(95,95,95);font-family:Georgia,'Times New Roman',Times,serif;line-height:16.64px;text-align:justify;background:rgb(234,233,229)"><i>Découvrir les photos de Laurent Robert sur Flickr en cliquant<a href="https://www.flickr.com/groups/macabinetelephonique" style="margin:0px;padding:0px;color:rgb(74,126,155);text-decoration:none" target="_blank"><span style="margin:0px;padding:0px;color:rgb(0,0,255)"> sur ce lien</span></a>.<br style="margin:0px;padding:0px">Ses préférées sont aussi regroupées <span style="margin:0px;padding:0px;color:rgb(0,0,255);text-decoration:none"><a href="https://decrochez.wordpress.com/2015/05/08/mes-coups-de-coeur/" style="margin:0px;padding:0px;color:rgb(74,126,155);text-decoration:none" target="_blank">via ce lien</a></span></i></p></div><span class="HOEnZb"><font color="#888888"><div><br></div><div><font size="2"><br></font></div><div><font size="2">Donat</font></div><div><font size="2"><br></font></div></font></span></div>
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