<div dir="ltr"><br><div class="gmail_extra"><br><div class="gmail_quote">Le 2 décembre 2016 à 18:21, Christian Quest <span dir="ltr"><<a href="mailto:cquest@openstreetmap.fr" target="_blank">cquest@openstreetmap.fr</a>></span> a écrit :<br><blockquote class="gmail_quote" style="margin:0 0 0 .8ex;border-left:1px #ccc solid;padding-left:1ex">
  
    
  
  <div bgcolor="#FFFFFF" text="#000000"><span class="">
    Le 02/12/2016 à 16:56, Stéphane Péneau a écrit :<br>
    <blockquote type="cite">
      
      <div class="m_2747763495547174197moz-cite-prefix">Le 02/12/2016 à 15:44, Christian
        Rogel a écrit :<br>
      </div>
      <blockquote type="cite">
        <div dir="auto" style="word-wrap:break-word">Aujourd’hui,
          l’open data, la télédétection, les algorithmes et les drones
          réduisent l’espace dévolu aux contributeurs bénévoles.
          Jusqu’où peut aller cette évolution ?</div>
      </blockquote>
      <br>
      Je ne pense pas que ces nouvelles techniques réduisent la
      contribution des bénévoles.<br>
      <br>
      La communauté OSM n'acceptera jamais l'intégration en masse de
      données provenant de reconnaissance de panneau, ou de drone, ou de
      quoique ce soit. Ces données sont juste une source d'informations
      supplémentaires.<br>
      En revanche, cela risque de diminuer le relevé sur le terrain, et
      augmenter le "chair-mapping"<br>
      <br>
    </blockquote>
    <br></span>
    Je pense que ces technologies permettront surtout de décharger les
    contributeurs des tâches répétitives et ingrates.<br></div></blockquote><div><br></div><div>Je le pense aussi. A condition encore de ne pas tout automatiser en import. Ce qui fera la qualité de la carte ce n'est pas la complétude d'un import mais le fait d'avoir qualifié diverses sources et les avoir comparées pour en tirer le meilleur. Les relevés de terrain c'est pas mal pour des éléments locaux mais pas suffisant pour la complétude et cela n'interdit pas d'utiliser des moyens techniques complémentaires.</div><div><br></div><div>Tout le travail dans OSM est là:  savoir se servir de toutes les sources, tout en sachant qu'aucune ne sera parfaite ni complète ni forcément plus à jour. Le terrain sert surtout alors quand on a des ambiguïtés à lever (surtout des ambiguités de placement relatif, sachant que la précision des relevés varie constamment: une photo sur place peut faciliter les choses et un drone peut aussi prendre des photos de terrain plus facilement, sachant que son autonomie est limitée et l'utilisateur pas loin).</div><div><br></div><div>Tous les clichés pris par un drone ne seront pas utiles. Reste à avoir les autorisations et habilitations nécessaires pour les faire voler en France !</div><div><br></div><div>Je pense qu'en France les relevés de terrain systématiques seront moins fréquents mais qu'on les planifiera en fonction d'une carte préparée à l'avance et contenant des points à vérifier sur place ou suite à certains événements ou réaménagements pour lesquels on n'a pas encore de source fiables à jour.</div><div><br></div><div>Un bon exemple est de remplir les blancs restants pour les adresses BANO (mais même là ça peut être difficile, les numéros ne sont pas toujours visibles ou alors il faut regarder les boites à lettres de très très près, mais là encore les numéros ne sont pas toujours visibles, on n'a que les noms des occupants !), ou l'intégration de SIREN (qui va demander plein de vérifications pour voir s'il y a bien quelque chose de visible sur place ou si ce n'est pas une simple adresse postale qu'on ne peut réellement constater qu'en entrant dans des espaces privés avec la "clé du facteur" mais qui ne sont en fait pas ouverts du tout au public).</div><div><br></div><div>Quant aux données concernant les travaux en court non terminés, ils sont souvent interdits d'accès au public: on ne peut se fier qu'aux données publiées par des tiers ou des photos aériennes plus ou moins datées si on veut une géométrie "acceptable" (qu'on ne peut pas mesurer correctement en allant voir "sur place" par des observations faite en fin de compte de loin depuis quelques points de vue souvent limités, ou par des manœuvres dangereuses comme le franchissement de palissades. En fin de compte pour OSM on s'intérese avant tout à ce qui est accessible et visible par le public et pour le reste on se contente d'estimations de ce qui sera un jour ouvert mais pas dans l'état qu'on peut voir. Faire voler des drones au dessus des chantiers interdits d'accès au public est tout autant interdit si on n'est pas autorisé par le maître d'oeuvre et si on n'informe pas non plus les personnels sur place de leur présence sur le site.</div><div><br></div></div></div></div>