<div dir="ltr"><br><div class="gmail_extra"><br><div class="gmail_quote">Le 8 mars 2017 à 11:05, <span dir="ltr"><<a href="mailto:osm.sanspourriel@spamgourmet.com" target="_blank">osm.sanspourriel@spamgourmet.com</a>></span> a écrit :<br><blockquote class="gmail_quote" style="margin:0px 0px 0px 0.8ex;border-left:1px solid rgb(204,204,204);padding-left:1ex">
<div bgcolor="transparent">
<p>Bonne idée que de proposer une visualisation simple des niveaux
de complétude, mais rouge/orage/vert n'est pas très sympa pour les
daltoniens.</p>
<p>Pour des couleurs compatibles : voir <a href="http://colorbrewer2.org/" target="_blank">http://colorbrewer2.org/</a><br>
Ou compléter le rouge/orange/vert : mettre un niveau style barre
de réception : de 0 à 4. <img src="cid:part2.510464A7.13ABF953@gmx.net" style="margin-top: 59px;" alt="traffic light red icon" title="traffic light red icon" height="16" width="16"><img src="cid:part3.BD743DAF.7E1C4573@gmx.net" style="margin-top: 59px;" alt="traffic light yellow icon" title="traffic light yellow icon" height="16" width="16"><img src="cid:part4.F9A2AAC7.F89679DB@gmx.net" style="margin-top: 59px;" alt="traffic light green icon" title="traffic light green icon" height="16" width="16"></p></div></blockquote><div>Ces pictos de feux ne sont pas très accessibles non plus. Plus que rouge/orange/vert, il faut surtout veiller à une différence de contraste: ces trois couleurs peuvent marcher mais pas à la même luminence.</div><div>Le fond rouge va bien s'il est nettement assombri, et le texte dessus en couleur claire (pas forcément blanc), l'orange devrait être de luminosité moyenne et le texte noir; le vert devrait être pâle, le texte foncé (pas complètement noir). Si on veut accentuer, on peut utiliser le texte en gras selon l'importance qu'on donne soit au vert soit au rouge. A mon avis l'accent est à mettre sur les éléments les moins complets.</div><div><br></div><div>Le niveau 0 (non spécifié ou à faire éventuellement), peut rester sur un fond gris moyen à texte noir. Si le niveau 0 représente une donnée à ne pas faire ou une erreur, autant utiliser un fond noir et et texte rouge clair.</div><div>Une bonne façon de tester ça est de régler son moniteur aussi avec une "température" de blanc basse (Windows 10 contient un paramètre d'affichage pour ça, pour la lecture de nuit ou dans un environnement sombre).</div><div>on peut aussi tester en prenant une capture d'image et appliquant dans un éditeur graphique une filtre mettant la saturation des couleurs à zéro (pour produire du monochrome noir/gris/blanc).</div><div><br></div><div>Certains smartphones ou aussi dans leur menu développeur la possibilité de mettre un filtre des couleurs pour simuler l'aspect pour ceux que les couleurs handicappent.</div><div><br></div><div>15 à 18% des hommes mâles sont concernés, ce n'est pas négligeable, beaucoup moins de femmes sont concernées, car la cause est le plus souvent génétique sur le chromosome Y pour ce qui concerne le décalage du pigment vert des yeux vers le rouge ou sa plus grande rareté sur la rétine, le gène du vert normal étant peu exprimé sur le chromosome X.</div><div><br></div><div>Le "daltonisme" le plus courant reste encore trichromatique (mais pas sur le vert standard en milieu de la gamme visible, et les deux pigments vert/orange et rouge sont plus proches ce qui donne les confusions les plus communes entre le vert et l'orange, dans les couleurs peu saturées et à luminosité égale ou quand les surfaces sont petites et réduites à quelques pixels contrastant sur un autre fond, notamment pour le texte: la confusion est plus sensible quand ce texte est sur fond très sombre ou noir ou sur un fond coloré bleu/violet/rouge, que sur un fond blanc ou pâle); les vrais dichromatismes sont très rares, le monochromatisme le sont encore plus.Dans tous les cas c'est d'abord la différence de contraste, puis les niveaux de luminosités qui jouent avant la distinction chromatique dans le domaine orange/vert. Cette différenciation chromatique est encore plus difficile entre orange et jaune/beige, et le vert moyen se confond avec le gris moyen, le vert pâle se confond avec le gris pâle du fait de la faible sélectivité du pigment vert décalé qui capte aussi un peu de lumière dans le rouge, ce qui donne deux pigments actifs sur les trois. La gamme de couleur entre vert et bleu aussi s'étale plus: ces personnes apprécient les dégradés et camaïeux verts/orange (quand ils sont volontaires) avec une palette enrichie de teinte du côté des couleurs chaudes, mais du vert au bleu, les cyans leur paraissent un peu plus bleus qu'il ne sont. Entre le bleu et le rouge la vision des violets est normale et c'est pour ça que les palettes recommandées pour légender en classes de couleurs distinctes sont dans cette gamme, mais dans ce cas on ne peut la compléter que d'un côté: soit du cyan du côté froid (mais alors aucun vert), soit de l'orange/jaune du coté chaud (mais alors aucun vert là non plus): avec le jeu des contrastes et luminosités on améliore la différenciation.</div><div><br></div><div>En revanche pour tout le monde, jouer sur les différences de saturation des couleur n'a pas de sens, elle varie trop en fonction de l'environnement, des tailles relatives d'objets dans une scène, et selon la nature des supports (ou la luminosité des écrans).</div><div><br></div><div>Bref pour concevoir des palettes accessibles, plutôt que regarder des palettes numériques RVB, un modèle HSV (ou HSL quasi équivalent) est largement préférable: bien différencier d'abord la composante lumineuse V pour les distinctions importantes, puis restreindre l'intervalle des valeurs H de colorimétrie, et utiliser au maximum trois valeurs (0, 50% et 100%) pour la composante S de saturation, en limitant le nombre de classes avec saturation 50% à ne pas utiliser dans les couleurs sombres (donc uniquement pour les valeurs V pas trop sombres ni trop claires).</div><div><br></div><div>Ceci a des conséquences aussi dans les rendus cartographiques: pour les "daltoniens" les plus courants (pseudo-dichromats avec décalage du vert), les petites zones vertes ou beige sont difficiles à distinguer dans une scène comprenant divers détails ou des éléments très contrastés semés dessus (des libellés par exemples). Et sur un fond beige (ou sur un affichage de luminosité réduite le soir ou à température de blanc plus faible donnant des couleurs plus chaudes) il est impossible de distinguer clairement un texte vert contrastant d'un texte rouge contrastant ou même d'un texte gris (à contraste égal), et un texte vert sur rouge ou rouge sur vert est très peu lisible (les fines lignes paraissent floues/instables). Un texte rouge ou vert sur fond blanc ou noir sera aussi difficile à distinguer s'il n'est pas dans une police grasse ou s'il n'y a un halo blanchâtre ajouté autour: le halo améliore la lisibilité du texte sur le fond mais pas la différence de couleur des textes.</div></div></div></div>