<html>
<head>
<meta content="text/html; charset=utf-8" http-equiv="Content-Type">
</head>
<body text="#000000" bgcolor="#FFFFFF">
<p>C'est vrai que le faisceau de collecte est restreint, mais rien
d'impossible puisqu'on en a recensé plus de 700 pendant l'élection
présidentielle. Pour ce qui est de la vérification, on a les
sources photos (Mapillary par exemple). De mon côté, j'ai fait le
lien avec une image Mapillary sur le panneau dès que possible. Et
pour en trouver d'autres le reste de l'année, on peut consulter
les photos avec le filtre temporel pendant la période électorale.
On a donc une info vérifiable au même titre que la présence d'un
marché hebdomadaire sur un parking.<br>
</p>
<p>Par rapport aux sources officielles sur leur emplacement, certes
l'info est disponible, mais souvent décrite par une adresse, et
leur géocodage automatique n'est pas forcément précis (sur le jeu
présent sur data.gouv.fr, j'ai observé des décalages de quelques
dizaines de mètres à parfois 800 mètres). Au moins ce travail de
terrain permet de donner une position précise aux panneaux
recensés.</p>
<p>Après oui ça cache sûrement d'autres besoins, mais la force d'OSM
c'est que le boulot des uns n'empêche pas celui des autres. Et des
personnes localement se sont prises au jeu de recenser ces
panneaux, alors que ça n'aurait pas été le cas pour les bureaux
(il y a moins l'aspect "chasse au pokémon<sup>©</sup> rare"). Même
si ce recensement n'avait servi à rien (ce qui n'est pas le cas,
on a vu qu'il y a des usages et qu'on gagne en précision), ça
permet de mobiliser un public différent du contributeur régulier
convaincu. Et donc potentiellement de gagner de nouveaux
contributeurs et de la visibilité. Puis si d'une manière ou d'une
autre ça peut inciter les autorités à fournir des coordonnées
précises dans les jeux de données officiels, on aura avancé :-)</p>
<p>Cordialement,</p>
<p>Adrien.<br>
</p>
<br>
<div class="moz-cite-prefix">Le 11/05/2017 à 13:29, Philippe Verdy a
écrit :<br>
</div>
<blockquote
cite="mid:CAGa7JC0ZitGoVjCmJP=YVp+THcbhVOYiRwFAFQt5C+YryxYzWA@mail.gmail.com"
type="cite">
<div dir="ltr">Note : je pense qu'on n'arrivera pas loin car pour
ajouter des données on a une durée très limitée pour vérifier:
les panneaux ne sont déjà plus visibles et ce n'est pas la
présence de trous au sol qui permet de savoir si ils servent à
ces panneaux.
<div><br>
</div>
<div>Alors qu'on a un besoin permanent (et vérifiable) de
localiser les bureaux (et au delà, mais seulement ensuite,
leur découpage territorial sur les communes concernées ayant
plusieurs bureaux)</div>
<div><br>
</div>
<div>Les panneaux c'est bien mais dans les faits, les équipes
qui se chargent des tournées le font commune par commune et
connaissent la liste des bureaux de vote. Au besoin ils vont à
la mairie obtenir la liste à jour des affichages prévus (s'il
y en a d'autres). La pose des affiches elle-même est faite par
les employés de mairie en même temps qu'ils vont poser les
panneaux: la mairie recueille à l'avance les affiches
homologuées fournies par les candidats ou leurs représentants
locaux ou sinon leur indiquera quel jour et où ils pourront
poser leurs affiches si la mairie ne s'en charge pas elle-même
(elle ne se charge que des panneaux).</div>
<div><br>
</div>
<div>L'organisation de la tournée d'affichage passe donc déjà
par les mairies même si les militants des candidats vont
chercher d'autres endroits (non officiels) pour leurs affiches
(et parfois passer outre les autorisations avec des affichages
sauvages, ou bien se battre pour les très convoités
emplacements "d'affichage libre" dont les mairies tiennent
aussi les listes, ou autre affichages libres en zone privée
comme les centres commerciaux).</div>
<div><br>
</div>
<div>Au moins les emplacements "d'affichage libre" sont là pour
durer, on les voit toute l'année (et utilisés souvent par les
syndicats, et par nombre d'événements culturels tels que
concerts et cirques). Mais ce n'est pas le même rôle que les
panneaux électoraux qui eux sont très temporaires durant les
15 jours d'une campagne officielle.</div>
<div><br>
</div>
<div>J'en reviens donc au fait que ce projet n'est pas pérenne:
soit on n'a pas de données à la source officielle (mairies ou
préfectures), soit ce n'est pas du tout vérifiable sur le
terrain (on ne peut donc rien faire hors de ces courtes
périodes et on ne fera plus rien ici avant le début de la
campagne officielle des législatives en juin puis à nouveau
plus rien avant les élections nationales ou locales
suivantes).</div>
<div><br>
</div>
<div>Alors que pour les bureaux c'est stable (au moins pour
toute l'année en cours puisque c'est expressément indiqué par
une adresse sur les cartes d'électeurs et donc validé par les
organismes publics qui les impriment et les envoient par
courrier aux électeurs).</div>
<div><br>
</div>
<div>Noter aussi qu'à ce moment là on a des besoins similaires
pour les élections professionnelles (prud'hommes, chambres
professionnelles par branche: chambres de commerce, chambres
d'agriculture, conseils supérieurs des professions
réglementées) où se présentent les syndicats, organisations
patronales, ou représentants de personnel dans les grandes
entreprises. Seules les élections prudhommales sont publiques
(ou plutôt paritaires), les autres sont des scrutins privés.
Mais là s'il n'y a aucun soutien obligatoire de la part des
mairies, elles peuvent accepter de prêter ou louer leur
panneaux électoraux aux mêmes emplacements, s'ils ne sont pas
déjà réservés pour les élections publiques ou des manifs
culturelles soutenues par les mairies ou des affiches
d'enquêtes publiques, ou des messages de prévention, ou
d'autres informations municipales, ou encore utilisés pour
l'affichage de résultats d'examens ou de concours d'entrée.</div>
<div><br>
</div>
<div>Bref: ce projet des panneaux électoraux existe, mais il
cache en fait d'autres besoins plus permanents non couverts,
mais pour lesquels on a certainement des données plus
accessibles et plus facilement vérifiables ou constatables
réellement sur le terrain.</div>
<div><br>
</div>
</div>
<div class="gmail_extra"><br>
<div class="gmail_quote">Le 11 mai 2017 à 09:32, Nicolas
Dumoulin <span dir="ltr"><<a moz-do-not-send="true"
href="mailto:nicolas@dumoulin63.net" target="_blank">nicolas@dumoulin63.net</a>></span>
a écrit :<br>
<blockquote class="gmail_quote" style="margin:0 0 0
.8ex;border-left:1px #ccc solid;padding-left:1ex">Bonjour,<br>
<br>
Le Wed, 10 May 2017 23:42:45 +0200,<br>
<span class="">Philippe Verdy <<a moz-do-not-send="true"
href="mailto:verdy_p@wanadoo.fr">verdy_p@wanadoo.fr</a>>
a écrit :<br>
</span><span class="">> Je pense que ce projet ne mènera
pas bien loin et qu'il est plus<br>
> utile de cartographier à la place les lieux des
bureaux de vote<br>
> (polling_station)<br>
<br>
</span>C'est ton avis.<br>
Avec le temps, j'ai appris à détecter les moments où je
pense<br>
"cartographier ça ne mènera à rien" et à y ajouter
"qu'importe,<br>
l'information existe et l'usage viendra". Depuis, je ne juge
plus du<br>
caractère "utile" d'une donnée en tant que donnée, sauf à
considérer si<br>
l'objet sera pérenne (pour éviter sa désuétude).<br>
Dans ce cas précis, ce sont des objets déclarés en
préfecture. Si on<br>
regarde ce qu'a pu produire l'opendata citoyenne en
transformant des<br>
documents légaux scannés en données exploitable, on se rend
compte<br>
qu'on va dans le bon sens.<br>
Numérisons nos données, on verra ensuite.<br>
<br>
Mon avis de petite fourmi<br>
<span class="HOEnZb"><font color="#888888"><br>
--<br>
Nicolas Dumoulin<br>
<br>
</font></span></blockquote>
</div>
<br>
</div>
<br>
<fieldset class="mimeAttachmentHeader"></fieldset>
<br>
<pre wrap="">_______________________________________________
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</pre>
</blockquote>
<br>
</body>
</html>