<html><head><meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"></head><body style="word-wrap: break-word; -webkit-nbsp-mode: space; line-break: after-white-space;" class=""><div><blockquote type="cite" class=""><div class="">Le 3 déc. 2017 à 19:27, Philippe Verdy <<a href="mailto:verdy_p@wanadoo.fr" class="">verdy_p@wanadoo.fr</a>> a écrit :</div><div class=""><div dir="ltr" class=""><div class="gmail_extra"><div class="gmail_quote"><div class=""><br class=""></div><div class="">Là tu y vas fort. "Société" quand il s'agit d'une association (même pas encore une réelle fondation) comme s'il y avait volonté d'en faire une société à but commercial contre les contributeurs.</div></div></div></div></div></blockquote><div><br class=""></div><div><br class=""></div>Tu ne tiens pas compte du fait que le seul terme qui traduise « corporation », c'est « société ». Aux US et au Canada, il n’y a pas d’inscription administrative et les lois sur les « corporations » concernent toute association de personnes, que l’objet soit marchand ou non.</div><div><br class=""></div><div>C’était la même chose en France, avant que soit voté le droit à s’associer librement, sans interférence obligatoire de l’État. Il en reste un témoin linguistique, les « sociétés » de chasse et de pêche qui n’ont jamais eu d’objet marchand et se passaient, jusque récemment, de personnalité juridique (et donc de déclaration en préfecture).</div><div><br class=""></div><div>Je suppose que HOT est une corporation relevant du chapitres des corporations à but non lucratf (au Canada, c’est le 3éme chapitre aprés celui des corporations marchandes et celui des corporations publiques).</div><div>En utilisant « société », je faisais une allusion très discrète l’un des propos de Séverin sur une dérive qui tendrait à faire de HOT une machine à cash, non pour entrer dans le monde marchand, mais pour acquérir de l’influence dans le monde humanitaire.</div><div><br class=""></div><div><blockquote type="cite" class=""><div class=""><div dir="ltr" class=""><div class="gmail_extra"><div class="gmail_quote"><div class="">Peut-être que tu ne comprends pas l'influence qu'elle a mais elle est née surtout du support qu'elle a eu de grandes organisationbs humanitaires (dont bon nombre ne sont pas étatsuniennes mais n'ont que des branches locales aux EU, MSF, Croix rouge, agences onusiennes dont l'UNICEF (dont les USA se sont retirés). Mais il est vrai aussi un support de la part de USAID dans des projets similaires mais pas réellement aussi important ou significatif dans HOT (le programme le plus impliqué chez USAID c'est YouthMappers, mais YouthMappers est surtout un consortium informel de programmes totalement autonomes dans les 36 pays concernés, et où les USA n'ont absolument aucune influence autre que d'apporter quelques centaines de dollars pour certains projets). USAID développe largement son programme totalement en dehors d'OSM et même de HOT.</div><div class=""><br class=""></div><div class="">Je pense qu'il s'agit plutôt d'une bataille d'influence, où OSMF est vue comme trop européenne (quoique britannique et on sait que le Royaume-Uni se retire avec difficulté de l'UE pour se rapprocher plus des USA, mais sans trop adhérer non plus à la politique isolationniste de Trump qui retire bien nombre de budgets aux organisations américaines qui doivent donc chercher des appuis plus internationaux, sinon risquer de dépendre de fondations privées de quelques milliardaires américains bien connus : ces organisations n'aiment pas trop cette dépendance et cherchent donc à diversifier leurs appuis, et je n'y vois aucun mal).</div><div class=""><br class=""></div><div class="">Je ne crois pas qu'il y a réelle volonté de contrôler OSM, juste le fait qu'OSM est de plus en plus international et s'appuie de plsu en plus pour se développer sur les organisations locales et humanitaires, plein de gouvernements (je pense que c'est assez ouvert même au plan politique et l'OSMF reconnait bien le rôle naturel des organisations nationales et a même renoncé à devoirt les contrôler directement par ses "chapitres" qui se développent largement de façon autonome ou même sous d'autres chapeaux: FOSSGIT par exemple en Allemagne ou en Italie, ou Wikimedia avec ses chapitres de plus en plus autonomes aussi).</div></div></div></div></div></blockquote><div><br class=""></div>Plus tu as d’argent, moins tu comprend que les autres ne suivent pas ta logique.</div><div><br class=""><blockquote type="cite" class=""><div dir="ltr" class=""><div class="gmail_extra"><div class="gmail_quote"><div class="">L'évolution est inéluctable: l'OSMF ne peut plus avoir sa vision britannicocentrée qu'elle avait a ses débuts. On a cependant tous des objectifs communs: non pas produire des cartes réservées à certains pays mais rester ouvert au monde avec une licence unique et des tas de coopérations transversales. Même la langue anglaise ne s'impose plus autant, on a une part croissante d'activités dans plein de langues, et même l'orgnisation de State of the Map monde est de plus en plus compliquée, les State of the Map nationaux prenant plus d'importance (la State of the Map internationale sert de plus en plus de label uniquement pour reconnaître les travaux d'une organisation OSM nationale, même si elle n'a pas été formellement reconnue comme "chapitre OSM ».</div></div></div></div></blockquote><div><br class=""></div>Le britanno-centrisme n’est plus à l’ordre du jour, il suffit de voir la nationalité des « directors » et des candidats. Avec le HOT centrisme, il pourrait être de mieux ne pas être un « non-native English speaker ».</div><div><br class=""><blockquote type="cite" class=""><div dir="ltr" class=""><div class="gmail_extra"><div class="gmail_quote"><div class="">Maintenant il reste la question du partage des coûts d'infrastructure : les OSM nationaux offrent déjà des services étendus et développent eux-mêmes les solutions (particulièrement en France et en Allemagne) et des sociétés privées (Mapbox...) coopéèrent avec nous et ne s'accaparent pas tout le projet non plus et reconnaissent le travail indispensable fait par les contributeurs locaux, et aussi par les mapathons qui sont largement ouvert poru appuyer internationalement les projets locaux qui en ont besoin (notamment pour HOT).</div></div></div></div></blockquote><div><br class=""></div>Qui empêchera la captation du travail des locaux, si ce n’est la Fondation et ses chapitres ?</div><div><br class=""><blockquote type="cite" class=""><div dir="ltr" class=""><div class="gmail_extra"><div class="gmail_quote"><div class="">J'aimerais bien savoir ce que tu reproches réellement à HOT et qui n'est pas dans les objectifs d'OSM depuis le début, et en quoi ça peut gêner le développement d'OSM ou en quoi ce n'est pas un apport conséquent, également utile pour la visibilité du projet partout dans le monde, dans les médias et dans la prise de conscience des gouvernements pour réellement ouvrir les données plutôt que se jeter dans leurs solutions propriétaires qu'elles n'ont plus le moyen de développer seules, ou dans les solutions des gros promoteurs du BigData (les bien-connus GAFA) et se soumettre à leur dépendance, puis ensuite les couts important qu'ils vont exiger pour avoir un accès ou une qualité de service non liée à leurs propres objectifs commerciaux et à la revente de placements publicitaires au détriment des intérêts locaux.</div></div></div></div></blockquote><br class=""></div><div>Je ne reproche rien à HOT, je ne le connais absolument pas et ce n’est pas mon terrain de jeu. J’ai présenté les éléments du débat et n’ai attaqué personne de HOT.</div><div>A l’argumentaire et aux éléments d’histoire présentés par Séverin, beaucoup ont préféré faire semblant de s’offusquer de son ton offensif.</div><div><br class=""></div><div>Dans mon post en anglais d’hier, j’ai résumé les questions qu’il pose et auxquelles chaque votant doit répondre :</div><div><ul class=""><li class="" style="margin: 0px; font-stretch: normal; line-height: normal; font-family: "Helvetica Neue"; color: rgb(69, 69, 69);">Pourquoi Heather cherche à intéger l’organe directeur d’une communauté d’acteurs du concret (« doers ») sans avoir rien fait du concret qui fédère cette communauté ?</li><li class="" style="margin: 0px; font-stretch: normal; line-height: normal; font-family: "Helvetica Neue"; color: rgb(69, 69, 69);">Est-il raisonnable d’avoir au « board » autant de membres d’une communauté particulière, quelque soit son esprit amical ou son efficacité ?</li></ul></div><div><br class=""></div>Christian R.</body></html>