<div dir="ltr"><div dir="ltr">J'oubliais de donner un lien utile:<div><a href="https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/macron-avance-cinq-departements-metropoles-notamment-alain-juppe-1551248.html">https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/macron-avance-cinq-departements-metropoles-notamment-alain-juppe-1551248.html</a><br></div></div></div><br><div class="gmail_quote"><div dir="ltr">Le mar. 2 oct. 2018 à 17:25, Philippe Verdy <<a href="mailto:verdy_p@wanadoo.fr">verdy_p@wanadoo.fr</a>> a écrit :<br></div><blockquote class="gmail_quote" style="margin:0 0 0 .8ex;border-left:1px #ccc solid;padding-left:1ex"><div dir="ltr">L'actu du moment serait la création prochaine en discussion de 5 nouvelles métropoles-départements. Après Lyon, ce serait le tour de Lille, Nantes, Bordeaux, Toulouse et Nice.<div><br></div><div>Là où ça coince c'est ce qui resterait au conseil départemental car ils craignent que les métropoles s'accaparent l'essentiel des ressources les plus dynamique du département, et que le département restant devienne totalement dépendant de ce que décidera la métropole (en étant ultramajoritaire dans les projets de PETR et leur SCOT et tout ce qui concerne l'aménagement), une crainte qui se voit aujourd'hui déjà dans le Rhône, avec les communes restées à l'écart au sud du département, qui maintenant préféreraient trouver "refuge" avec le département de l'Isère pour être entendues.</div><div><br></div><div>L'autre problème est lié à la désignation du président de la métropole-département au suffrage indirect (par l'assemblée des représentants des communes, où là encore le maire de la commune centre finalement dirige tout et prend un poids écrasant dans la métropole comme aussi dans la périphérie plus rurale restée à l'écart dans le département.) Dans le Rhône une partie du problème a été écarté en fondant les communes restées à l'écart de la métropole dans une unique arrondissement à Villefranche-sur-Saône qui possède encore un poids suffisant, mais est très éloigné des communes du sud, au point que finalement la sous-préfecture de Villefranche-sur-Saône ne fonctionne pas de la façon attendue.</div><div><br></div><div>Il est fort à craindre que cette situation ne soit pas du tout favorable pour la métropole de Nantes, à moins de déstructurer la Loire-Atlantique: le pays de Guérande et celui de Saint-Nazaire vers un groupement avec le pays de Redon (dont une partie est aussi au Morbihan) pour former un nouveau département breton de "Loire-et-Vilaine", et en même temps des manifestations à Nantes pour rétablir le rattachement de La Loire-Atlantique à la Bretagne... Le pays d'Ancenis et Chateaubriant hésite entre le Maine-et-Loire et l'Ille-et-Vilaine, mais serait lui aussi breton (possible extension de la Bretagne vers l'ouest du Maine-et Loire). Au final c'est toute la région Pays de la Loire qui serait aussi chamboulée, plaçant alors le pays mançais dans les bras de la Normandie, et le reste dans le Centre-Val de Loire...</div><div><br></div><div>On n'a pas fini d'entendre alors les critiques envers le découpage régional imposé plus ou moins de force (on entand aussi les revendications de l'Alsace, prête à créer une métropole sous le nom "Alsace" pour grouper les deux départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, et avec une identité forte restaurée (mise à mal dans l'espace du Grand Est).</div><div><br></div><div>Est-ce un pas de plus pour la disparition des départements et arrondissements, et l'organisation du territoire attendue sous forme de métropoles et pôles d'équilibre territoriaux et ruraux pour tout  le reste (les autres intercommunalités qui ont été groupées de force) et une structure de "pays" finalement assez proche de ce qu'on trouve en Europe de l'Est? Et au final a-t-on alors encore besoin des "régions" ?</div><div><br></div></div>
</blockquote></div>