[OSM-talk-fr] journée opendata à rennes - CR
Fabrice Phung
fabrice at phung.fr
Mar 30 Nov 12:49:27 UTC 2010
On Tue, 30 Nov 2010 11:32:56 +0100, François Van Der Biest
<francois.vanderbiest at camptocamp.com> wrote:
> Et en plus, il manque pas mal de libérations de données.
> Ex pour OSM en France : Cadastre, Tours, Grasse, CRAIG, CC Presqu'ile
> Crozon ...
> ... et en Suisse : SITN, SITG, SITJ, Lausanne city, EPFL, ...
Ben, andrej.osterman at ec.europa.eu ... Mais la granularité de cette
carte européenne a certainement des limites qui nécessitent une
factorisation (régionale ?)
>> * comment associer les "consommateurs" de données publiques ?
>
> Hmm, à quel sens exactement ?
> Comment les informer des mises à jour / les associer à la production
> de données / les regrouper ?
Il faut se rappeler que le débat concerne *toutes* les données
publiques. Le gisement est énorme, et la réutilisation non acquise dans
tous les cas. Cette question a entraîné d'autres questions: quelle
(sur)charge pour le service libérant, quel niveau de service, on
s'arrête aux communautés de développeurs ou on fait du sur-mesure, on
veut "mettre l'utilisateur au centre" mais comment fait-on pour
connaître ses besoins... Donc oui toutes les questions, et d'autres.
>> * quelle responsabilité pour l'acteur public libérant ses données,
>> comment
>> préciser/contrôler les finalités ?
>
> Responsabilité : aucune.
> C'est AMHA un prérequis pour la mise à disposition des données de
> manière gratuite.
On a pas dit gratuit. Gratuit vient en premier parce que c'est
compliqué de faire payer et pas toujours rentable. Quant à la
responsabilité et la finalité, elles se rejoignent. Prenons le cas
d'école qui tombera sur la tête à OSM un jour, "l'invasion" du
Costa-Rica par le Nicaragua:
http://www.gautrais.com/Invasion-du-Costa-Rica-par-Google (je n'y aurais
pas cru si je n'avais un correspondant sur place !). Google recule sur
la pointe des pieds à l'abri de sa licence mais les dommages sur l'image
de marque sont là. Les politiques y sont sensibles, la judiciarisation
de la société incite à la prudence.
>> * quelle licence ?
>
> C'est le point fondamental. Eviter les clauses NC.
> Si possible, placer la donnée dans un cadre légal le moins restrictif
> possible, pour faciliter l'usage.
> On arrive très vite à des imbroglios juridiques pas possibles si on
> cherche à créer des mashups avec des données venant de plusieurs
> sources, chacune avec ses exigences propres en terme de restrictions.
Oui, c'est déjà pas toujours évident d'indiquer (c) OSM CC-by-SA en
bonne place sur la carte :) Je crois qu'il y avait à peu près consensus
dans ce sens, même si l'atelier "pour une licence européenne" a apporté
davantage de questions que de réponses.
>> * quel modèle économique ?
> Il faut recommander la simple mise à disposition des données brutes
> sans contrepartie.
Ca va un peu plus loin, exemple Rennes métro qui organise des concours
dotés sur la réutilisation de leurs données. Quitte à libérer,
l'administration publique veut un retour sur investissement, voir un
retour médiatique, et peut donc souhaiter contribuer à la réutilisation
moyennant finance.
D'autres modèles peuvent reposer sur l'émergence de sociétés
spécialisées dans la publication, des sortes de concessionnaires ou
d'opérateurs de données publiques.
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