[OSM-talk-fr] Gare Valence TGV

Vincent Pottier vpottier at gmail.com
Ven 11 Nov 09:44:48 UTC 2011


Le 11/11/2011 09:42, Christian Quest a écrit :
> Le 11 novembre 2011 09:25, yvecai<yvecai at gmail.com>  a écrit :
>> Je ne comprend pas bien les exemples cités, je n'y vois rien de profondément
>> aberrant.
>> Vincent, qu'y-a-t-il avec http://www.openstreetmap.org/browse/way/113270798
>> ?
>>
>> Il y a apparemment trois écoles:
>> - celle des multipolygones qui offre une clarté des données mais une
>> complexité d'édition accrue due à la présence de relations partout
>> - celle qui consiste à rajouter des ways parallèles aux routes pour le
>> 'landuse', dont on peut se demander l'exactitude quant au terrain.
>> - celle qui consiste à superposer des ways.
>>
>> Peut-on trouver un genre de 'best practise' quelque part?
>> Yves
>>
> Le recours aux multipolygones définis par des chemins successifs rend
> bien complexes les éditions, surtout pour des contributeurs peu
> expérimentés.
> A mon avis c'est la pire des solutions même si sur le plan théorique
> c'est le plus propre au niveau base de données relationnelle (non
> duplication d'objets).
>
> Pour les deux autres, j'ai pas vraiment de préférence, ça dépend des
> cas même si je trouve plus facile pour l'édition d'avoir des chemins
> séparés.
le style "tout multipolygone" (ways partagés) est valide, mais on se 
retrouve avec des tronçons d'autoroute de 40 m ou des portions de 
roudabout, sans qu'il y ait de spécification sémantique pour le tronçon 
en question. La variation est uniquement topologique, connexion entre de 
la voirie et du landuse. Or cette connexion est tout à fait contestable 
dans ce cas précis : voirie-landuse. Quel est le sens de cette connexion 
landuse-voirie ?
À mon avis, ce style est le plus judicieux quand le way partagé est 
partagé sur le terrain. Typiquement : une falaise dans la mer : le way, 
la falaise, est physiquement la bordure de la mer et du champ, le champs 
a d'autres bordures que la falaise et la côte se continue plus loin que 
le champs. Ou la lisière du champs et de la forêt : le way est telle 
lisière de tel champs et de telle forêt. On voit bien que le way partagé 
pourrait recevoir en plus des éléments sémantiques, natural=cliff ou 
barrier=fence, pour le caractériser.
On utilise très bien ce modèle dans les boundaries où chaque segment 
représente une frontière entre deux voisins, la granularité descendant 
au niveau de la commune ou en dessous. On voit bien que dans le cas 
boundary-river, le cas est plus délicat. Le cours d'eau peut changer 
sans que la frontière soit modifiée. C'est par convention que les deux 
coïncident aujourd'hui. On (dont moi) a beaucoup utilisé des boundaries 
pour les waterway=river, ça a accéléré la saisie, mais à terme, un way 
'waterway' et un way 'boundary' seraient plus pertinents.

Le style superposition de ways (nœuds partagés) serait plus 
significative : si la route bouge, le bord du champ bouge. Mais la route 
garde son intégrité.

Dans le cas de Valence-TGV, où l'échelle de la carte est élevée et où on 
approche du micromapping, c'est le troisième style qui devrait être 
abordé : les bas-côtés de l'autoroute sont suffisamment important pour 
que le filaire de l'autoroute soit distingué des limites de landuse. Un 
jour, l'emprise de l'autoroute sera marquée en landuse. (la route, c'est 
ce qu'il y a entre les parcelles, disait quelqu'un)
--
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