[OSM-talk-fr] Osmose - Ajout de collectivités d'outre-mer français
Philippe Verdy
verdy_p at wanadoo.fr
Ven 20 Avr 02:05:49 UTC 2012
Pour l'Antarctique il y a des tas de montagnes des baies, des coulées
de glaciers, des installations, et même des routes virtuelles sur
glace particables (on ne passe pas partout), ainsi que des jetées ou
points d'amarrage sur les côtes.
Le problème c'est surtout qu'au delà de 80 degrés, on n'a plus
d'affichage correct avec une projection plane et cartésienne des
coordonnées WGS84. Il faudrait utiliser dans JOSM une imagerie
projetée dans une projection sur le plan tangent au pôle (dire adieu
aux parallèles rectilignes, ce sont ces cercles) ou seulement entre
60°et 80° une projection conique adaptée (sur plusieurs cônes, entre
deux parallèles séparés d'au plus 5 degrés de latitude, voire encore
moins si on se rapproche encore plus des pôles, pour limiter les
aberrations de formes, d'angles et de distances).
Mais a-t-on seulement une imagerie utilisable dans ces projections sur
un système WMS ? Il faudrait alors que JOSM fasse lui-même la
conversion des images selon ces projections, ou qu'un servie WMS fasse
cette conversion à la demande à partie de photos orthophotographiques
couvrant de petites zones rectangulaires, si ces photos individuelles
mentionnent correctement l'angle de prise de vue et la position du
point central et l'orientation vers le Sud de cette prise de vue. Dans
Potlatch c'est inutile, cela ne marchera pas pour l'instant. Faute de
prise de vue, il faudrait numériser des cartes existantes importées
dans une source WMS. Je n'ai aucune idée si on a une base ouverte pour
représenter les zones polaires.
Ensuite on peut obtenir une carte en projection WGS84, mais elle est
de peu d'utilité près des pôles, cette projection donnera des
résultats trop aberrants, mais c'est visualisable à condition que
l'outil en ligne accepte de l'afficher (il s'arrête à 80 degrés).
Pour Clipperton, le tracé sera vite fait avec une carte comme source.
Il y a peu de choses à y mettre (trois ou quatre cocotiers, une baie,
un sentier à peine visible, quelques restes d'épaves et ruines, une
station météo, une ancienne piste aérienne, un viel amarrage, quelques
plages de crabes, et le reste d'un volcan, et quelques rochers et
bancs de sable à fleur d'eau... c'est un quasi désert, ce qui est
intéressant n'est pas sur la terre mais sous l'eau, et ça ne se voit
pas avec les photos satellite).
Et non il n'y a pas de "route" en tant que tel à Clipperton, qui n'est
pas habitée de façon permanente mais juste visitée régulièrement par
des missions scientifiques amenées par un navire français (un drapeau
est planté symboliquement, mais il ne reste pas pour éviter de
polluer, il ne tiendrait pas à la première tempête). On a un drapeau
peint uniquement sur un reste de bâtiment de la station météo. Les
scientifiques qui y vont étudient les crabes, mais surtout les espèces
sous-marines du lagon et l'état du volcan, et recherchent aussi
certains insectes, ou les rares oiseaux migrateurs perdus qui viennent
y faire une courte halte en évitant les crabes qui pullulent ou qui
peuvent s'en nourrir (il y a trop peu de nichage possible).
Au centre du lagon, il y a une fosse volcanique très profonde, mais
très inamicale : plus on s'enfonce, plus l'eau y est acide. Il y a
d'autres lieux plus faciles à étudier pour les fosses volcaniques
profondes, et plus accessibles : le déplacement à Clipperton coûte
cher, même en partant du Mexique pour le ravitaillement et l'eau (il
n'y a pas d'eau potable sur place).
Le 18 avril 2012 21:41, Jocelyn Jaubert <jocelyn.jaubert at gmail.com> a écrit :
> C'est vrai qu'il manque les Terres australes et antarctiques françaises
> et l’île de Clipperton, mais je ne sais même pas si on a des routes
> mappées là bas :)
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