[OSM-talk-fr] Réflexions sur la modélisation dans osm des niveaux administratifs en france

verdy_p verdy_p at wanadoo.fr
Mar 24 Jan 02:32:38 UTC 2012


> Pour verdy_p : toutes les utilisations que tu as cités peuvent déjà se
faire avec le modèle actuel (modèle frontières) grâce aux bases de données
relationnelles.

Pas du tout ! Pour trouver ces relations de subdivision, ce ne sont pas du
tout des modélisations de type relationnel, mais de type géométrique (2D
uniquement ! avec les limites que cela comporte quand on passe à la 3e
dimension sur les plans multicouches, par exemple si on veut modéliser les
étages de la gare Montparnasse, avec une incertitude sur les élévations
sachant qu'il y a des couloirs en pente aussi !).

Par exemple trouve la relation qui lie le 1er arrondissement de Paris
(niveau 9) avec la commune de Paris (niveau 8). C'est impossible sans
télécharger toute la zone de Paris et faire un calcul de géométrie très
complexe après avoir cherché dans cette zone (téléchargée par les
coordonnées de la "bounding box", voire en passant par de petites bounding
box autour des noeuds).

C'est un gâchis énorme de requêtes SQL. Et oui cela ne facilite pas du tout
le travail sur la carte et ses mises à jour. Et produire des cartes
statistiques par exemple est un enfer sans les "subareas".

Les deux modélisations des contours externes (avec les boundary et
boudary_segments de rôles inner ou outer), et des sous-surfaces (de rôle
subarea) ne modélisent pas la même chose, elles ne sont pas antonymes ni
automatiquement complémentaires l'une de l'autre (même si c'est normalement
le cas pour les zones administratives dont les niveaux sont des partitions).

Pour moi, je ne veux pas l'une ou l'autre, mais LES DEUX modélisations à la
fois car ce n'est pas la même chose (d'ailleurs rien n'oblige une zone
administrative de niveau N à être entièrement couverte par les zones de
niveaux N+1, il peut y avoir des parties volontairement oubliée car elles
n'existent pas ou plus à ce niveau ; ce cas est fréquent aux Etats-Unis, au
Canada, en Russie, en Australie, en Inde); ce cas commence à se présenter
aussi en France avec des collectivités territoriales qui disparaissent ou
changent de statut (par exemple la Corse est-elle encore une région
française métropolitaine, son statut étant celui d'une collectivité
territoriale qui n'a plus le nom de "région" ?) Les EPCI ne sont pas à
strictement parler une partition des départements puisque qu'il y a des
communautés de communes ou des pays qui comprennent des communes d'un autre
département ou d'une autre région, et des communes hors de toute EPCI (comme
Dinard par exemple dans le 35, qui va rejoindre une EPCI dont le siège est
dans le 22).

Selon l'usage qui est fait de la base de données, on prendra les relations
selon le modèle relationnel adéquat. Mais la modélisation purement
géométrique est un échec flagrant et conduit à des tonnes d'incohérences
dans la base de données, et un surplus inutile de données dupliquées
(ensembles chemins recopiés dans plein de relation, plus ou moins
complètement), ce qui n'a STRICTEMENT RIEN de "relationnel" (au sens SGBD du
terme).


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