[OSM-talk-fr] ANNONCE: Night of the live mapping, le 7 Février à Paris... et ailleurs ?

Philippe Verdy verdy_p at wanadoo.fr
Mar 31 Jan 16:28:50 UTC 2012


Le 31 janvier 2012 17:16, Marc SIBERT <marc at sibert.fr> a écrit :
> C'est long, ce n'est pas gratifiant (pas de nouvelles données), mais ça
> permet aussi d'unifier le réseau avec une vue globale (et pas seulement
> locale). Vive les données en Domaine Publique !

Le Domaine Public se heurte à la législation, et le fait que plus
personne ne possède cet objet. Quelqu'un peut se l'attribuer alors
pour en faire SA propriété, et s'il conserve cette propriété assez
longtemps pour que personne ne la lui conteste (avec un procès), il en
devient propriétaire effectif, et impose alors ses droits.

C'est d'autant plus vrai pour les créations récentes, sans arrêt
accaparées par d'autres propriétés intellectuelles (comme les brevets
qui s'accaparent les bien communs, le plus souvent même sans rien dire
à personne pour que personne ne les contestent à temps ! Il suffit de
faire un demande de dépôt et laisser traîner pendant des années).

La législation ne protège pas assez le domaine public contre ce squat
du domaine public, sauf lorsqu'il y a une évidence que ce bien est une
utilité commune utilisée depuis longtemps par beaucoup de monde en
toute légalité.

Franchement je préfère un copyright en bonne et due forme contre cet
accaparement abusif (et souvent tenu secret) du domaine public pour en
faire ensuite une propriété exclusive. Les licences sont une bonne
chose.

En plus on voit régulièrement des biens du domaine public revenir vers
le copyright mais sans licence ouverte, et des utilisations gratuites
légales pour tout le monde devenir du jour au lendemain illégales (et
même des objets de propriété accaparés par d'autres pays que les pays
d'origine de l'œuvre: cela vient de se produire aux USA, qui viennent
de créer des propriétés exclusives du domaine public d'autres pays, de
sorte que ces œuvres ne peuvent plus être utilisées et redistribuées
aux USA sans acheter une licence, alors qu'elles restent libres
partout ailleurs à commencer par le pays d'origine !).

Vive donc le copyright avec les licences ouvertes !




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