[OSM-talk-fr] Procédure pour addr:housenumber

[Philippe Verdy]

Même dans le cas 1 si on supprime le batiment (il a été démoli), le noeud
disparait avec (le fait qu'un noeud soit déclaré membre d'une relation à
laquelle il n'est pas attahée par un way membre ne l'empêchera pas d'être
supprimé. Si le batiment est démoli a structure de l'habitat est touchée,
les futurs occupants d'une futur immeuble ne sont pas nécessairement situés
à la même adresse, la parcelle peut avoir été divisée ou regroupée avec une
voisine pour former une nouvelle construction.

Si on place le noeud en bordure de parcelle celle-ci n'est pas non plus
absolue, elle peut aussi bouger alors que le batiment reste en place
(élargissement d'une voirie, construction d'un arrêt d'autobus, acquisition
d'une bande prise sur un jardin, voire démolition d'une cloture pas
toujours reconstruite par la collectivité qui l'achète en l'état sans
forcément permettre au propriétaire d'en reconstruire une autre, faut de
place, et sans non plus nécessairement le désir du propriétaire de remetre
une clôture rendant difficilement pratiquable la bande restante de terrain)

Il n'y a pas de règle pour dire ce qui va être conservé si un batiment doit
être supprimé ou modifié, c'est du cas par cas. Le deux approches sont donc
totalement équivalentes au final. La notion d'adresse est liée à
l'occupation effective du terrain et des batiments et celle-ci évolue au
gré des reventes, aménagements, divisions (souvent suite à successions),
fusions (souvent pour reconstruire autre chose.

L'adresse fait partue plus de la géographie humaine et sociale que de la
géographie physique des terrains et bâtiments. Elle n'est pas figée les
deux goégraphies s'adaptent tant bien que mal l'une à l'autre. Au delà de
ça il y a la notion de parcelle fiscale pour le calcul des impots fonciers
Mais au final les parcelles et bâtiments sont des surfaces, alors que les
adresses sont des points choisi dans ces surfaces ou à proximité immédiate
en fonction des accès à l'extérieur de ces surfaces.

Il est difficile de dire alors quelle est la représentation la plus
pertinente, les deux peuvent cohabiter et souvent devront le faire. Et il
n'est pas surprenant alors que selon la méthode adoptée on a des rendus un
peu différents.

Ne te fie pas non plus à l'apparence des icones sur un rendu donne, il y a
d'autres rendus qui ne font pas la différence et addichent la même icone ou
le même chiffre, que ce soit sur un noeud d'adresse (sur la facade ou pas
du batiment ou dedans ou à prioximité ou sur la limtie de parcelle) ou sur
le centroïde d'une surface (batiment ou propriété close). Même la position
des laques de numéro quand elles sont imposées par les communes peut ne pas
correspondre à l'accès principal utilisé ou la boite à lettre et le
locataire peut ne pas y élire domicile pour son courrier ou peut ne la
considérer que comme résidence secondaire.

Les mairies aimeraient bien attacher les adresses aux surfaces physiques,
les batiments ou clotures, Mais les occupants choisissent eux mêmes leurs
lieux de résidence principale ou secondaire et la poste s'adapte à leur
demande. D'où le conflit :

- doit-on mettre des adresses cadastrales ou des adresses postales ?

Même le fisc ne tranche pas la question tant qu'il peut trouver un
contribuable et le faire payer. Et pour la plupart des démarches
administratives ce sont des justificatifs postaux qui sont demandés
(factures adressées à l'occupant) sans que jamais on n'ait à justifier de
la propriété ou d'un bail (même le bailleur s'en tient à l'adresse postale
de son locataire). En fin de compte c'est l'occupant qui décide de son
adresse pour ses démarches, puis obtient des documents qui servent ensuite
à justifier des droits et obligations liées à l'adresse déclarée. (En
France on ne se déclare pas en mairie comme en Belgique ou en Suisse, on le
fait pour les impôts ou les services sociaux et on peut avoir autant
d'adresses postales qu'on veut et à peu près où on veut tant qu'on a y
accès à la boite aux lettres ; si on le déclare une adresse c'est le plus
souvent pour demander à bénéficier d'un droit : tant qu'on reçoit le
courrier de vérification, et réponds aux demandes tout va bien : on recevra
sa carte d'électeur; ses avis d'imposition, ses factures et relevés de
comptes aux adresses qu'on a déclaré séparément aux diférents organismes
publics ou privés).

On n'a même pas obligation d'avoir une adresse postale chez soi (la boite
postale existe et de plus en plus ce n'est plus le courrier mais le
téléphone ou l'email qui servent d'adresse de contact et d'outil de
vérification; on peut déclarer ses impôts en ligne, mais il est même
envisagé d'avoir une adresse mail pour les services publics, indépendant de
l'opérateur de télécommunications, à note charge alors de faire relayer ces
courriers, et de plus en plus on a des relais de notifications par SMS ;
dans e privé c'est déjà fait et le téléphone mobile et la messagerie
électronique font partie des moyens obligatoires, et on vous fournit le
terminal d'accès et la connexion nécessaire, on fait de moins en moins de
courrier, on utilise de plus en plus des webmails et services de
communication pour centraliser les données et les suivre, et le meilleur
moyen de suivre quelqu'un aujourd'hui c'est sont téléphone mobile
géolocalisé en permanence).

La notion d'adresse est en fait de plus en plus floue à géolocaliser
précisément. Sans doute qu'à l'avenir on n'utilisera plus de service de
géolocalisation d'adresse pour situer des lieux, on transmettra juste un
point de coordonnées sur une carte interactive en ligne utilisable avec un
GPS et l'addresse comme la toponymie deviendra de plus en plus floue,
tellement qu'il ne sera plus possible de délimiter les terrains concernés
et qu'un point centroïde de précision grossière sera suffisant. Entre ces
points quelle est l'adresse ? On fera comme aujourd’hui déjà un repérage
avec un point suffisamment rapproché du lieu souhaité.
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