[OSM-talk-fr] Coexistence du tag "ref:FR:commune" et "ref:FR:FANTOIR" [était "CR rencontre DMI de Grenoble"]
DH
dhelfer at free.fr
Ven 27 Fév 20:43:10 UTC 2015
Le 27/02/2015 13:33, Pieren a écrit :
> Denis, tu dis que le fantoir ne vient qu'en deuxième rang. Mais du
> point de vue d'OSM, il n'y a pas de rang ni de priorité dans les
> consommateurs de nos données. Il peut y avoir "des producteurs" de
> code ref mais nous n'avons pas à connaitre leur hiérarchie, ni leur
> priorité. A la limite, moi, je n'ai rien contre la généralisation des
> codes "ref:FR:commune" mais alors on supprime les codes FANTOIR. Mais
> on sait tous que les communes peuvent croiser leurs codes avec ceux du
> cadastre mais que l'inverse n'est pas vrai et que c'est ingérable en
> dehors de la sphère commune/interco. Il faut rester pragmatique et ne
> laisser que le seul code fantoir, le seul qui soit ensuite
> réutilisable pour croiser les fichiers de toutes les communes par tout
> les consomateurs de données OSM.
Presque d'accord avec toi. Quand je parle de second rang à propos du
FANTOIR, je parle d'un point de vue légal. FANTOIR est pratique,
national, toussa.... comme l'IGN (troll detected ;-). Ce que je voulais
souligner c'est l'importance de sourcer l'information au niveau objet
(et non pas simplement au niveau changeset). OSM, d'un point de vue
qualité de la donnée, DOIT (must) se soucier non seulement des limites
de la source mais également des différents niveaux imbriqués, chacun
dans leur mission stricte. OK, c'est lourd de demander cela à des gens
qui prennent sur leur temps libre pour contribuer (aka je ne suis pas un
contributeur lamda).
Ok pour un système de subsidiarité des références sur la voirie ;
l'important est de coller à la référence la plus solide légalement, de
traquer les distorsions. Les progrès de la politique opendata des
collectivités locales laissent encore beaucoup de marge par rapport à la
DGFiP. Gageons que les initiatives des premières ne trouveront pas chez
OSM une porte close hermétiquement, pour des raisons en partie dogmatiques.
Je ne crois pas qu'OSM puisse aujourd'hui méconnaître l'écosystème de la
production d'information publique. Il y a, visiblement, des efforts de
communication à faire de part et d'autre.
Nous (communauté OSM) ne pouvons pas co-construire la description du
territoire uniquement sur la base de données libérées et d'efforts
individuels (ou collectifs en réponse à des urgences décrétées ou
imposées). C'est nécessaire mais pas suffisant (trop couteux par unité
de compte).
D'un autre côté, les producteurs de données publiques ne peuvent pas
espérer qu'en simplement publiant leur production sous licence opendata,
la base de données géolocalisées qu'est OSM non seulement sera réactive
mais en plus fournira une donnée facilement réutilisable pour leur
gestion. Toutefois, je crois qu'il y a un compromis durable possible.
Denis
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