[OSM-talk-fr] [OSM-Talk-fr] Projet du mois de mai : laboratoires de biologie médicale

Philippe Verdy verdyp at gmail.com
Lun 3 Mai 10:00:17 UTC 2021


Le jeu. 29 avr. 2021 à 21:40, Corentin Furet <corentin.furet at crans.org> a
écrit :

> >      une seringue      fas fa-syringe     |&#xf48e;|
> > <
> https://www.w3schools.com/icons/tryit.asp?icon=fas_fa-syringe&unicon=f48e>
>
> Est-ce que c'est vraiment une bonne idée de vouloir utiliser des icônes
> pour des
> choses temporaires? (Enfin espérons-le...) Est-ce que proposer d'afficher
> les
> healthcare=* avec un point et le nom ne serait pas déjà suffisant?
>
> Les labos d'analyse médicale sont loin d'être temporaires, la preuve étant
le grand nombre d'analyses qu'ils font. La seule chose temporaire ce sont
les installations extérieures (tentes, véhicules) adaptées à la
distanciation sociale. Ce sont des structures stables, autant que les
commerces et autres services.

Des entités légalement enregistrées, et maintenant de plus en plus
organisées en groupes (parce qu'ils se partagent des moyens techniques et
sont incités à le faire pour réaliser des économies d'échelle parce que les
financements publics sont limités et la collectivité exige une réduction
des coûts sociaux): ces analyses de plus en plus pointues coûtent de plus
en plus cher et il y en a de plus en plus, chères en technologies,
ressources humaines, et consommables (sans compter aussi leur impact
environnemental car nombre des dispositifs de test ne sont pas faciles à
traiter de façon propre et écologique tout en respectant des dispositifs
réglementaires et de sécurité de plus en plus stricts, ainsi qu'une gestion
de la confidentialité des examens et le respect des patients, ainsi qu'une
accessibilité pour tous autant que possible).

Les missions des labos sont très réglementées, certains examens ont des
valeurs légales et sont obligatoires. Les résultats ont valeur en justice,
ou influent directement les décisions judiciaires.

La COVID19 n'est qu'une partie très visible en ce moment, mais les labos ne
fermeront pas boutique pour autant, la plupart existaient déjà et ils
continueront après et continuent à faire bien d'autres choses. On oubliera
dans quelques temps les tentes, il restera encore des centres itinérants
quand le besoin se fera sentir, mais aussi à cause du développement
croissant des déserts médicaux. Mais les structures itinérantes seront
surtout assurées par les réseaux d'infirmiers et infirmières, les médecins,
les pharmacies, les maisons médicales, les centres de sécurité sociale, les
centres d'examen publics, ceux des assurances et mutuelles, la médecine du
trail, la médecine sportive, et nombre d'assos (comme la Croix Rouge ou
Médecins du Monde) qui feront les prélèvements destinés à être traités par
ces labos bien installés.

Alors il peut y avoir certains tags particuliers au COVID19 sur les labos
qui auraient ajouté des structures temporaires ou mobiles, ou la gestion
des horaires d'ouverture adaptés à cette crise (gérée de façon assez
différente des autres examens), mais rien qui empêche d'avoir une icône
bien établie sur les installations permanentes (très nombreuses) même si
elles ont aussi une tente ou un lieu supplémentaire installé pas loin.

La question en revanche se pose sur les "vaccinodromes" qui tôt ou tard se
transformeront en structure plus permanentes dans les collectivités qui les
demandent, notamment des maisons médicales (regroupant différents services
médicaux ou paramédicaux, et qui travailleront ensembles mais seront des
interfaces de plus en plus importantes avec la population, au delà des
seules structures hospitalières débordées et pas adaptées à tout et du
réseau réglementé et planifié des pharmacies, dont l'activité aussi évolue
et se diversifie entre l'activité commerciale déréglementée et les
spécialités réglementées mais de façon de plus en plus changeante, tout en
devant rentable et viable et efficace sur le terrain).

On aura eu la COVID, mais les besoins persisteront pour plein de choses (et
pas que médicales: également vétérinaires, environnementales,
l'alimentation, et au delà les recherches publiques et privées): les labos
ne manquent pas d'activité ! D'où leur multiplication et leur densification
(même si les "autotests" se développent via les pharmacies ou se légalisent
par la vente sur Internet, une fois ceux-ci fiabilisés et leurs fabricants
correctement contrôlés pour ne pas vendre des tests inefficaces ou plus
couteux que nécessaire à la collectivité si elle les rembourse ou les exige
pour des raisons légales ou réglementaires) !


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