<div dir="ltr"><div class="gmail_quote"><div dir="ltr" class="gmail_attr">Le sam. 18 janv. 2020 à 23:23, marc marc <<a href="mailto:marc_marc_irc@hotmail.com">marc_marc_irc@hotmail.com</a>> a écrit :<br></div><blockquote class="gmail_quote" style="margin:0px 0px 0px 0.8ex;border-left:1px solid rgb(204,204,204);padding-left:1ex">Le 18.01.20 à 19:30, Cédric Frayssinet via Talk-fr a écrit :<br>
> chaîne de conciergerie technique : <a href="http://lesjules.com/" rel="noreferrer" target="_blank">http://lesjules.com/</a><br>
<br>
office=company<br></blockquote><div dir="ltr"><br></div><div dir="ltr">C'est très vague... Il faudrait réfléchir à la situation des cas de plus en plus fréquent des sociétés et commerces multiservices. Ici un "B2C" aurait été peut-être plus précis. Ca reste un commerce au sens que cela vise surtout les particuliers (mais pas que) vu que ce sont de petits dépannages.</div><div dir="ltr"><br></div><div dir="ltr">Il s'agit surtout de servir d'intermédiaire entre des professionnels qualifiés (employés par eux ou des artisans délégués, dont de plus en plus nombreux "auto-entrepreneurs", entreprises à un seul salarié que les intermédiaires ne veulent plus employer directement avec des contrats de travail de longue durée... quoique Uber et d'autres sociétés ont été condamné à requalifier les multiples contrats de service ou CDD sur une longue période en contrats de travail CDI, y compris les simples femmes de ménage employées à l'heure avec seulement des chèques-emplois.</div><div dir="ltr"><br></div><div dir="ltr">Cependant la loi va vers plus de "flexibilité" et les contraintes légales se relâchent même si ensuite les tribunaux ont à gérer des abus répétés de ces contrats courts et l'absence de couverture sociale ou de couverture en cas de maladie, entièrement à la charge de l'auto-entrepreneur qui n'arrivent pas avec leurs contrats courts à souscrire à une mutuelle, ou à bénéficier des indemnités-chômage avec trop de périodes de carence dans les intercontrats, et pas de compensation suffisante dans ces contrats courts et justifier de trimestres donnant droit à la retraite.</div><div dir="ltr"><br></div><div dir="ltr">La tentative de réforme précipitée en cours complique encore les choses, le calcul par trimestre étant de plus en plus contestable et les régimes ne couvrant pas bien les autoentrepreneurs à qui on ne donne pas le choix que ce statut, de même pour nombre de retraités obligés de se déclarer comme employeur à l'URSAFF pour avoir des aides sociales qui ne leur sont plus versées directement pour permettre l'emploi avec des chèques-service, et obligés de faire appel à une comptatiblité externe coûteuse puisqu'ils ne sont pas formés à être chefs d'entreprise ou n'ont même plus la possibilité de le faire en cas de dépendance).</div><div dir="ltr"><br></div><div>Alors ces sociétés intermédiaires sont une solution possible utile aux particuliers qui seront trop embêtés avec les histoires compliquées de gestion administrative... à condition que ces sociétés emploient correctement leurs artisans avant de proposer ces services aux particuliers.</div><div><br></div><div>Le commerce est en pleine révolution, tout change maintenant très vite avec la vente en ligne et ça se voit dans nos villes et toutes les enseignes de moins en moins spécialisées, de plus en plus virtualisées avec juste quelques services locaux limités mais plus pour la vente elle-même. On ne sait plus vraiment ce qui achète, on connait de moins en moins les professionnels qualifiés, les intermédiaires sont partout et prennent le terrain sur les artisans. Il est compliqué de savoir à qui on parle, on a de plus en plus de contact avec des robots ou des centres d'appel délocalisés enracinés sur leurs procédure et qui ne savent pas répondre aux demandes sortant un peu du cadre théorique.</div><div><br></div><div>Mais la loi a du retard à gérer ces situations, difficiles donc à décrire, et nos villes changent complètement avec des boutiques vides et plus d'interlocuteur fiable en charge d'un client pour un même contrat de service. On ne connait plus son banquier, ou il faut contacter quelqu'un dans une autre région si on arrive à le trouver. Les délais de règlement de litiges s'allongent aussi. Le commerce en ligne n'apporte plus d'économie réelle pour les clients, les prix sont trafiqués, les éléments de comparaison aussi, l'information sur les produits ou services couverts est de plus en plus difficile à lire, les contrats de service pullulent de lignes d'exclusion en termes très vagues et souvent traitées de façon large voire abusive par les intermédiaires qui inventent de nouveaux termes pour ne pas donner d'engagements clairs et opposables.</div><div><br></div></div></div>