[OSM-talk-fr] À propos des landuse=farm (les gros surtout)

Philippe Verdy verdy_p at wanadoo.fr
Lun 9 Sep 21:25:56 UTC 2013


Il n'y a aucune solution entièrement satisfaisante tant qu'on n'a pas de
données distinctives sur le terrain : un simple landuse "anonyme" n'est pas
une quatntié assez fine actuellement et cela persistera tant qu'on ne sera
pas descendu jusqu'aux limites des parcelles physiques (pas les parcelles
du cadastre qui sont souvent démembrées).

Mais quand on atteint ce niveau, on commence à vouloir représenter les
fossés, les haies, les bas-côtés protégés et trottoires circulables à pied,
et trouver des désignations plus précises (noms et tags de classification).
tant qu'on n'est pas là en terme de précision, toutes les solutions ont
leurs avantages et inconvénients, et on aura TOUJOURS besoin de corriger et
d'affiner.

Bref on ne fait que des compromis pour s'adapter non pas au terrain (qu'on
ne connait pas encore assez) mais aux données présentes (qu'il faut en
attendant maintenir de façon gérable).

Et même dans ce cas, le terrain continue à évoluer sur tous les axes. Mais
on a des réalités comme le fait que les communes sont bel et bien
délimitées par des limites à priori arbitraires, mais qui petit à petit se
matérialisent sur le terrain (si ce n'est pas déjà fait : un chemin, une
route ou une rue servant de frontière à deux communes c'est une réalité
depuis longtemps, de même qu'une rivière).

Note: concenrant le tracé *filaire* des routes et des rivières, il est
souvent aussi arbitraire et invisible sur le terrain que la frontière
adminsitrative. Si sur le terrin il est impossible de les distinguer, il
n'y a AUCUNE raison de les séparer.

Je ne dirai pas la même chose des landuse=* (ou natural=* ou water=*) qui
définissent la géographie physique, toujours surfacique et non filaire, au
même titre que les batiments, surfaces de chaussées, jusqu'au niveau des
voies de circulation (en utilisant le marquage au sol comme une réalité
physique de délimitation des surfaces, qui n'a rien à voir avec le filaire).

La seule question à se poser est : doit-on joindre le surfacique et le
filaire ? A mon avis non car c'est instable dès le départ (cela ne se fait
que parce qu'on manque encore de données relevées sur place).

Mais il est tout à fait permis (et même souhaitable, AMHA) de joindre deux
surfaces qui sont naturellement jointives (mais incompatibles entre elles),
et de joindre deux tracés filaires qui ne sont en fait qu'arbitraire et
appuyé plus ou moins bien sur un tracé "central". Mais un tracé filaire se
matérialise (pas le cas des lits de rivières, mais bien le cas pour les
frontières administratives sur terrain sec), on a intérêt à joindre les
tracés filaires en un seul et même objet pour répondre à la réalité
observée ACTUELLE (même si ces frontières ou tracés filaires évoluent, ce
qui arrivera de toute façon mais à plus long terme, et on corrigera le
moment venu).

Ainsi la frontière administrative pourra se superposer longtemps à une
barrière, à un axe de route. On n'en reparlera que si la route est
réaménagée plus tard, ce qui de toute façon nécessite de modifier la carte
concernant le surfacique mais pratiquement jamais concernant le tracé
filaire de la route (sauf si au passage on commence à séparer les voies
pour le micro-mapping y compris des bas-côtés et trottoirs).

Bref, on fait uniquement au mieux avec ce qu'on a, mais il est plus
nuisible de surcharger la carte avec des objets "dédoublés" alors qu'aucun
d'entre eux n'est précis ni objectif avec la réalité méconnue du terrain:
joindre ces tracés, c'est faire simple pour se faciliter ensuite les
améliorations à faire (qu'on ne doit pas anticiper en créant des tracés
fictifs).

Ainsi le découpage des grands polygones landuse avec un coup de cutter
arbitraire (comme lors de l'import des donnes Corine) est une chose à ne
pas reproduire. Mais il n'est pas non plus opportun d'anticiper les
changements futurs à faire : tant pis si ces polygones sont très grands, je
préfère qu'on procède par "grignotage" successif pour passer
progressivement de données non affinées (mais correctes à leur niveau de
résolution initiale) à des données plus fines, mais UNIQUEMENT lorsqu'on
les aura connues et saisies.

Si vous trouvez un polygone trop grand, commencez par chercher une limite
réelle utile à cette séparation. Si cette limite est adminsitrative, c'est
OK tant qu'elle est "matérialisée" sur le terrain. Sinon on a effectivement
intérêt à réutiliser le filaire routier ou fluvial (si c'est la seule chose
qu'on a pour l'instant) à défaut de limites matérielles non encore tracées
(surfaces de voiries, clôtures).

- Pour les forêts on a des limites internes comme les chemins forestiers
mais trop difficiles à observer sur l'imagerie Mais on peut s'appuyer sur
le parcellaire cadastral pour trouver comment les découper proprement (et
leur donner des noms ou numéros de références). Pourtant là aussi le chemin
forestier évoluera au gré des coupes et entretiens de sous-bois.

- Pour les zones agricoles, on a des limites de champs bien visibles, des
fossés de drainage, des chemins très marqués. Et là aussi ils ne sont pas
figés mais c'est mieux que les frontières administratives ou parcellaires
cadastrales à cause des champs remembrés.

Bref, aucune solution universelle quand on est encore TRES TRES loin de
faire du micromapping sur tout le territoire. On sait que tout sera à
refaire plus tard (on ne sait pas quand), et en attendant on fait au mieux
avec ce qu'on a selon les besoins de chacun. Et il est inutile de
compliquer davantage les données au delà de ce qui est strictement
nécessaire, sachant très bien dès le départ (notamment lors des imports
massifs de données externes, même avec un travail de préparation) que cela
va être refait de toute façon !


Le 9 septembre 2013 19:23, David Crochet <david.crochet at online.fr> a écrit :

> Le 09/09/2013 18:04, Marc SIBERT a écrit :
>
>  Juste que la "forêt s'arrête à la route" ou "la route borde le champ"
>> peut se *modéliser* avec le contour de la surface avec la ligne de la route.
>>
>
> Sauf erreur de ma part, compte tenu de la précision que l'on peut intégrer
> dans la base OSM un landuse de type "forest" "meadow" ou autre du même
> genre, la limite de ces zones ne sera pas la route puisqu'il y a toujours
> un accotement composé d'au moins d'une berne.
>
> Et de façon générale et physiquement le goudron (ou assimilé) d'une voie
> n'atteint jamais les clôtures des champs ou le tronc du premier arbre en
> bordure d'une forêt.
>
> Cordialement
>
> --
> David Crochet
>
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