[OSM-talk-fr] Tag 'network' et 'name' pour une relation de type route départementale
Philippe Verdy
verdy_p at wanadoo.fr
Jeu 7 Juil 21:36:25 UTC 2016
Le 7 juillet 2016 à 22:23, LeTopographeFou <letopographefou at gmail.com> a
écrit :
> Dans un second temps je vois bien dans chaque relation des infos
> permettant de faire le rendu du symbol de la RD par un renderer : texte
> noir sur fond jaune. Mais pour le moment il n'y a pas de standard défini
> (tel que OSMC) donc je m’abstiens (voila un bel exemple de l'avantage des
> relations !). Donc à mettre de côté..
>
En dehors des cas particuliers des autoroutes (en France au moins), je vois
mal unifier le rendu des départementales dont la structure même varie
énormément, entre d'une part les 4 ou 6 voies à chaussées séparées et avec
échangeurs de type autoroutier, avec bandes d'arrêt d'urgence, et des
limites de vitesse à 110, un profil aplani et peu de virage, et des tas de
départementales à 2 voies peu larges, sans chaussée séparée, le plupart du
temps avec une ligne continue, peu de visibilité à cause des virages et des
montées et descentes, plein de limitations à 70 en traversant de petits
villages, plein de ronds-points et de carrefour dangereux, le tout entre
deux rangées de platanes, et régulièrement envahis d'engins agricoles (même
si ces départementales relient deux villes majeures).
La logique d'OSM est plutôt de colorer en fonction des conditions de
circulation et d'accessibilité, et la capacité de l'infrastucture en terme
de trafic, mais pas en fonction des gestionnaires (collectivités publiques
ou concessions privées) qui peuvent changer au cours du temps. Et une voie
majeure peut devenir secondaire snas changer de numérotation quand un autre
axe de plus grande capacité est construit (et peu importe la collectivité
qui l'a fait souvent en partenariat avec des financements multiples): que
ce soint une commune, un EPCI/une métropole, un département. Avec la montée
en puissance des régions et des EPCI, il est fort probable d'ailleurs que
des axes actuellement gérés par plusieurs départements se voient transférés
aux régions et aux EPCI (surtout les métropoles), on aura alors des routes
"régionales" et des routes "intercommunales" (gérées par les EPCI).
D'autres départementales sont aussi transférées aux communes après leur
fusion et là encore il y aura une grande disparité entre les différentes
voies communales. Il n'est pas impossible à l'avenir que des routes très
rurales soient transférées à des syndicats de gestion de parcs naturels
plutôt que par plusieurs EPCI, même chose pour les routes des grandes
infrastructures portuaires (ports autonomes) ou aéroportuaires
(d'importance internationale).
Au final les numéros de référence ne doivent être uniques que pour chaque
collectivité ou organisme gestionnaire et même entre eux ces organismes
peuvent se transférer des usages plutôt que d'agir en tant "qu'opérateur"
local. Et cela survient de plus en plus étant donné les difficultés
financières des collectivités endettées. L'état veille au grain via ses
services préfectoraux qui surveillent la sécurité des axes de transport et
leur adéquation avec les schémas de transport urbain qui nécessitent des
collaborations. Quand cette collaboration devient trop compliquée ou
dépasse les capacités de gestion de l'entité gestionnaire.
Pour les usagers, peu importe qui gère une route, ce qui compte c'est son
état et sa praticité, le numéro est en fait assez accessoire, c'est juste
un repère sur les panneaux directionnels aux carrefours pour savoir si on
est sur le bon chemin. Mais comme pratiquyeemnt tout le monde a un GPS dans
son véhicule, ces numéros devront devenir de plus en plus précis pour
distinguer les voies quand le nom d'une ville destination ne suffit pas à
choisir son chemin.
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