[OSM-talk-fr] Communes pratiquant l'extinction de l'éclairage public
Philippe Verdy
verdy_p at wanadoo.fr
Ven 5 Mai 11:56:20 UTC 2017
Le 5 mai 2017 à 08:46, Paul Desgranges <paul.desgranges at gmail.com> a écrit :
> Bonjour,
> Pour info, j'ai contacté l'association ANPCEN <https://www.anpcen.fr/>
> pour savoir comment accéder aux données sur les communes pratiquant
> l'extinction de l'éclairage public, et la réponse obtenue est la suivante :
>
> >>Concernant la collecte et le traitement des données par l'ANPCEN des
> villes et des villages pratiquant l'extinction totale ou partielle de
> leur éclairage public (environ 12 000 communes recensées) ce travail
> représente pour notre association composée uniquement de bénévoles, un
> travail considérable que nous ne pouvons pas transmettre aux tiers.
> Très surprenant ceux qui ont l'habitude du fonctionnement d'OSM !
> J'ai essayé de plaider un peu (deuxième mail envoyé en début de semaine)
> pour l'ouverture des données. Si d'autres personnes se sentent capables
> d'argumenter auprès de l'ANPCEN ...
> Merci
>
Tu as peut-être manqué de chance pour ce premier contact, et tu es juste
tombé sur le secrétaire de l'association qui n'a pas voulu s'engager
réellement au nom de l'asso. Je pense qu'avant de les braquer il vaut mieux
voir ce qu'il en est en passant le sujet dans une AG de l'asso pour que ce
soit réellement discuté avec les adhérents.
D'autant plus que l'asso défend officiellement ce qui suit (
https://www.anpcen.fr/?id_rub=1&rub=decouvrir-l-association&ssrub=)
"*Open data* - l'ANPCEN demande un accès ouvert aux données publiques de
l'éclairage public, en accord avec les engagements internationaux et
nationaux pris par le gouvernement."
Cette réponse donnée manque donc de cohérence, et il serait plutôt dans
l'intérêt de l'asso de chercher des soutiens, et son travail effectif de
collecte pourrait aussi être complété par les participants d'OSM en
discutant avec eux des tags les plus appropriés et la façon de rapprocher
nos travaux communs (on peut aussi les aider dans leur collecte, et
s'associer avec eux dans leur demande au gouvernement et leur amener aussi
des membres décisifs comem les communes, intercommunalités, départements,
régions, et même des ministères et services publics qui déjà participent à
OSM. On peut aussi leur amener des outils, on peut leur laisser le travail
spécifique de qualification des données nouvelles et leur faire faire aussi
des économies d'échelle.
Et puisque c'est un engagement européen, il y a d'autres pays qui ont déjà
pratiqué cette ouverture et dont OSM (et eux aussi) profite déjà de l'open
data pour soutenir leur action à une plus grande échelle que seulement
franco-française.
Noter aussi que l'APCEN est membre d'une autre asso importante, la FNE avec
plus de 300 assos membres, dont il doit bien exister un grand nombre qui
déjà soutiennent OSM et l'utilisent, car ça leur permet des échanges
d'information et des économies d'échelle: les moyens dans les assos sont
comptés, mais ce n'est pas une logique commerciale exclusive qui leur
apporte le plus : elles ont toutes du mal à avoir des subventions et
attirer des nouveaux adhérents payants, et ne peuvent pas les faire fuir en
augmentant leur cotisation annuelle. Toute asso dépend largement du travail
gratuit réalisé par les bénévoles qui acceptent mal que ce travail soit
approprié sur une logique exclusive et normalement une asso digne de ce nom
doit être la plus largement ouverte que possible pour obtenir des
coopérations.
OSM ne les aidera pas beaucoup dans leur travail militant, l'ANPCEN a
certainement une expertise dans son domaine, elle traite des dossiers sur
le sujet depuis longtemps et a un argumentaire et des contacts efficaces
faire faire avancer leur plan d'action avant tout auprès des collectivités
ou des exploitants de réseaux de transport, ou des assos de commerçants et
des industriels. Elle a du soutenir le projet de loi qui a abouti à
l'extinction des commerces en ville la nuit, et milite encore pour la
modification des éclairages publics existants en choisissant des matériels
plus économes et en optimisant les zones éclairées pour que cela ne serve
pas en grande p
Cependant la cartographie n'est pas son coeur de métier et elle doit le
reconnaître. Et l'open data qu'elle défend c'est pas seulement pour elle:
elle ne peut pas être crédible dans sa demande si elle se réserve à elle
seule la copllecte ou la centralisation des données et elle "braquera"
aussi les décideurs publics contre elle là où les collectivités ne veulent
pas non plus se déposséder de leur expertise existante et ne peuvent
accepter une telel demande que dans le cadre d'un réel échange équitable.
L'open data est encore quelque chose que l'asso n'a pas compris et quel en
était le bénéfice ultime pour tout le monde.
Bref à nous de montrer ce qu'on peut faire, et de voir ce qui se fait aussi
dans les autres européens (ou ailleurs) pour avoir un modèle commun de
données.
Documentons publiquement ce qu'on propose, et invitons l'ANPCEN (ou ses
membres) à apporter des corrections ou ajouts qui faciliteront les
échanges. Au bout de tout ça, il leur sera plsu facile de rapprocher les
données et les qualifier, et OSM peut les aider à faire des outils de
rapprochement qui servira aussi à la maintenance de leur propre base de
données.
A nous aussi de prendre contact avec d'autres membres de la FNE qui nous
soutiennent déjà et leur montrer comment ils ont bénéficié de cette
coopération en France, et grace à ça ont pu développer de nouvelles actions
au lieu de gaspiller leurs moyens dans des projets plus limités qui leur
coutaient cher.
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